Radio-Canada Info

Meurtres à Montréal et à Laval : le suspect a été abattu

-

Le suspect qui serait impli‐ qué dans les trois meurtres survenus depuis mardi à Montréal et à Laval a été abattu par les autorités.

Une perquisiti­on du groupe tactique d'interven‐ tion du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a eu lieu jeudi matin, vers 7 h, au motel Pierre dans SaintLaure­nt, situé sur le boule‐ vard Marcel-Laurin à Mont‐ réal, en lien avec les événe‐ ments survenus ces derniers jours.

Le suspect, âgé de 26 ans, était en possession d'une arme à feu. Des coups de feu auraient été tirés avant que l'homme soit atteint par un projectile. Son décès a été constaté dans sa chambre du motel.

Les autorités avaient loca‐ lisé le suspect plusieurs heures avant d'intervenir, se‐ lon nos informatio­ns. Son vé‐ hicule, un Dodge Challenger blanc, avait été identifié par les policiers.

Mercredi

soir,

un jeune homme de 20 ans a été tué alors qu'il se promenait en planche à roulettes sur le boulevard Clermont, dans le secteur de Laval-des-Rapides. Les agents du Service de po‐ lice de Laval ont constaté son décès en arrivant sur les lieux.

La nuit précédente, deux hommes, âgés respective‐ ment de 64 et 48 ans, ont été tués à moins d'une heure d'intervalle à Saint-Laurent et dans l’arrondisse­ment voisin d’Ahuntsic-Cartiervil­le. L'une des deux victimes, André Fer‐ nand Lemieux, était le père du boxeur québécois David Lemieux.

Le même modus operandi, soit une balle tirée à la tête, a été observé chez les trois vic‐ times. Aux dernières nou‐ velles, les policiers n'avaient pas écarté la thèse de meurtres gratuits.

D'abord confiée au Bureau des enquêtes indépendan­tes (BEI), l'enquête a été reprise par la Sûreté du Québec (SQ), qui promet de revenir avec plus d'informatio­ns sur les cir‐ constances événement.

L'identité du suspect n'a pas été dévoilée.

Valérie Plante, la mairesse de Montréal, a qualifié de tra‐ giques ces meurtres, avant de saluer le travail de la police de Montréal.

Une fois de plus, notre po‐ lice démontre son efficacité et son dévouement pour la sé‐ curité des Montréalai­ses et Montréalai­s, a-t-elle écrit sur Twitter, sans manquer de souligner l'apport de la police de Laval et de la SQ .

Pour la mairesse, les der‐ nières 48 heures ont été éprouvante­s pour les popula‐ tions des deux villes.

Mais, c'est dans ces mo‐ ments qu'on doit tous tra‐ vailler ensemble et faire confiance en nos autorités dans un objectif commun d'assurer la sécurité de nos population­s, a-t-elle affirmé.

entourant

cet

mier étage.

Un modèle d’affaires qui dérange

Dans une brochure pro‐ motionnell­e, Pulis Invest‐ ments explique que la firme acquiert des propriétés multi‐ familiales mal desservies et procède immédiatem­ent à des rénovation­s pour aug‐ menter les loyers et la valeur de la propriété.

Le document d’investisse‐ ment cible 14 immeubles du Sud de l’Ontario acquis par la firme dans les six dernières années.

Pulis Investment­s soutient qu’elle rénove uniquement les logements après que les loca‐ taires les aient quittés de leur plein gré.

C’est un modèle qui res‐ pecte la loi ontarienne. La règle c’est que lorsqu’un loca‐ taire quitte son logement, le propriétai­re a le droit d’aug‐ menter le loyer [comme il le veut], explique Mme Sa’d.

Le propriétai­re du 1570 avenue Lawrence Ouest dit investir dans ses im‐ meubles qui ont souvent été construits il y a plus de 40 ans pour les remettre en bon état. Notre objectif, pour tout bâti‐ ment, est de fournir à nos lo‐ cataires [...] un endroit où il fait bon vivre, soutient-il.

Pourtant, depuis des mois, le changement de proprié‐ taire est source de stress pour les résidents. Nous n’avons pas de vie. Nous pensons tou‐ jours à ce qui se passe [dans l’immeuble], soutient M. Sarin.

Sanjiv Patel qui réside dans le bâtiment depuis 2005 a reçu en mai une lettre l’avi‐ sant qu’il devait 133 dollars au propriétai­re. Ce dernier lui de‐ mandait de payer le montant dans les plus brefs délais sans quoi il serait évincé. Tout était faux sur cette lettre , soutient M. Patel qui a contesté la de‐ mande. Le propriétai­re se se‐ rait alors rétracté en disant que c’était une erreur. Le loca‐ taire n’en croit pas un mot. Il estime que c’était un effort délibéré pour l’inciter à quitter le logement.

Pulis Investment­s soutient que l’erreur provient d’infor‐ mations erronées fournies par le propriétai­re précédent concernant une place de sta‐ tionnement. L’enjeu aurait été réglé à la suite d’un appel télé‐ phonique avec le locataire.

Celeste Brown, dont la fa‐ mille réside dans l’immeuble, explique pour sa part que les locataires ont tous reçu un avis comme quoi ils devaient débourser 200 $ par mois de plus s’ils désiraient utiliser un système d’air climatisé d’ap‐ point puisque, selon le pro‐ priétaire, ceux-ci coulent et endommagen­t l’enveloppe du bâtiment. Encore une fois, le propriétai­re aurait fait marche arrière devant la contestati­on des locataires. Leur réponse a été que c’était une erreur et qu’ils s'excusent, dit Mme Brown.

Pulis Investment­s raconte que la lettre devait être en‐ voyée à un autre immeuble dont la firme est propriétai­re.

Dans une présentati­on à la firme de courtage Pinnacle Wealth Brokers rendue dispo‐ nible en ligne, Kyle Pulis, le président et fondateur de Pu‐ lis Investment­s, explique que son entreprise profite de l’écart entre la demande et l’offre de logements, notam‐ ment grâce à l'afflux d’immi‐ grants.

[Cet écart] génère et va continuer de générer, spécia‐ lement dans le Grand Toronto et dans les marchés qui at‐ tirent la majorité des immi‐ grants, une augmentati­on im‐ portante du prix des loge‐ ments, soutenait-il lors de cette présentati­on.

Je ne vois pas d’éthique. Leur priorité est les profits. Celeste Brown, locataire Les locataires rencontrés ne pensent pas pouvoir trou‐ ver un autre logement dans le secteur à un prix similaire. Ils entendent contester toute hausse de loyer proposée par le propriétai­re.

Pulis Investment­s soutient pour sa part travailler fort pour compléter ses projets de rénovation sans devoir évin‐ cer les locataires. Plus de 30 appartemen­ts ont été ré‐ novés de cette manière jus‐ qu’à présent, selon la firme.

Gino Paré laisse dans le deuil ses enfants Laurence et

Jérémi, ainsi que sa conjointe Isabelle. La famille recevra les condoléanc­es le 20 août pro‐ chain au Complexe funéraire

Goyer de Sainte-Thérèse.

 ?? ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada