Vente du monastère NotreDame-deMistassini : la MRC de MariaChapdelaine intéressée
Un seul acheteur aurait of‐ ficiellement approché les Pères trappistes de Dol‐ beau-Mistassini pour ac‐ quérir le monastère NotreDame-de-Mistassini ainsi que 1400 hectares de terres.
Si Dolbeau-Mistassini ne compte pas faire l'acquisition de ce domaine, la MRC de Ma‐ ria-Chapdelaine se dit mainte‐ nant très intéressée à le faire.
À ce jour, seulement une personne d'une organisation locale parapublique s'est montrée intéressée à faire l'acquisition du domaine mis en vente pour 5 M$, selon l'abbé et supérieur du monas‐ tère, Clément Charbonneau.
Il n'a cependant pas voulu révéler son identité, le projet proposé étant embryonnaire.
Le monastère, le bâtiment, en tout cas, j’ai de la misère à imaginer ce qu’on pourrait faire avec. Peut-être que des gens auront beaucoup plus d’imagination que moi. C’est sûr que s’il y avait un projet pour garder une mémoire des
Pères trappistes via le bâti‐ ment, ce serait intéressant, at-il indiqué.
Sept moines demeurent toujours au monastère, dont trois qui ont plus de 90 ans.
Du côté de la MRC, le pré‐ fet Luc Simard espère rencon‐ trer prochainement les Pères trappistes pour discuter d'une possible acquisition. Il voit en ce site un véritable po‐ tentiel historique, touristique et agricole. La MRC, qui en fait un dossier prioritaire, com‐ mence à mobiliser les villes et d'autres organisations locales pour que ça ne passe pas au privé.
On sait que le parc régio‐ nal des Grandes-Rivières a dé‐ jà le sentier Monasteriorum qui est là. Il n’y a pas de droits d’accès, de servitudes en tant que tels, donc, il faut consoli‐ der ça. La Ville de DolbeauMistassini aussi a des droits d’accès pour des sentiers de motoneige, de ski de fond et de vélo de montagne, donc, il y a tout ça aussi à consolider. Mais je pense que ce qu’il faut regarder, moi, je tends la perche aux Pères de regarder comment on pourrait faire un partenariat avec la MRC pour garder ça public, a lancé Luc Simard.
La communauté religieuse n'a pas de critères pour sélec‐ tionner un projet. Elle sou‐ haite seulement que le mo‐ nastère et les terres fassent l'objet d'une seule transac‐ tion.
Deux citoyennes de Dol‐ beau-Mistassini s’inquiètent aussi pour l’avenir du monas‐ tère.
C’est une partie de l’his‐ toire de tout le monde, de la mienne comme celle des autres. C’est quand même touchant de voir que ça fait partie du patrimoine et qu’on va peut-être le perdre, a dé‐ claré Marie Tremblay.
La soeur de cette dernière, Johanne Tremblay, croit qu’une solution peut être trouvée dans la population.
Les gens de la région, ce sont des gens qui sont vrai‐ ment dynamiques et créatifs. Est-ce qu’on est capable de se regrouper et se dire : "Non, on ne laisse pas partir ça?", a-telle ajouté.
La communauté religieuse n'a pas de critères pour sélec‐ tionner un projet. Elle sou‐ haite seulement que le mo‐ nastère et les terres fassent l'objet d'une seule transac‐ tion.
D’après un reportage de Mélissa Paradis
viennent nous voir avec des situations très différentes les unes des autres, observe Sa‐ brina Rhéaume.
Devant une telle demande, le CAB de la MRC de Coati‐ cook voit ses stocks de nour‐ ritures baisser à vue d'oeil.
Nos congélateurs et nos frigos diminuent. Par contre, on a eu beaucoup de dons ces derniers temps, de pro‐ ducteurs, de commerces et même de gens du secteur pri‐ vé qui ont décidé de mettre la main à la pâte et de nous ai‐ der à augmenter la quantité de denrées qu'on a et la varié‐ té aussi. C'est très apprécié, a indiqué la coordonnatrice au maintien à domicile et au dé‐ pannage alimentaire.
Pour l'instant, l'organisme parvient à répondre aux de‐ mandes.
On y va à la semaine, mais pour le moment, ça va bien.
Sabrina Rhéaume, coor‐ donnatrice au maintien à do‐ micile et au dépannage ali‐ mentaire du CAB
Bien qu'il ait assez de per‐ sonnel pour le moment, le CAB invite les gens qui souhai‐ teraient devenir bénévoles à se manifester.
C'est sûr qu'on a besoin de bras. On a besoin de gens aussi à la livraison pour la popote roulante, où il y a aus‐ si une grande augmentation [de la demande]. Les béné‐ voles sont toujours les bien‐ venus, ils font en sorte que l'organisme peut continuer d'exister.
Sabrina Rhéaume admet que l'organisme manque de plus en plus d'espace pour desservir l'ensemble de la po‐ pulation qui utilise ce service.
On n'aura pas le choix [d'agrandir la cuisine], on manque d'espace. On travaille sur certaines idées.
Sabrina Rhéaume, coor‐ donnatrice au maintien à do‐ micile et au dépannage ali‐ mentaire du CAB
Le CAB est à la recherche de financement pour mener à bien ses projets d'agrandisse‐ ment et de rénovation de ses installations.