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Les événements sportifs attirent les touristes en Estrie

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Le retour des tournois sportifs en Estrie après deux ans de pandémie fait du bien à l'industrie touris‐ tique. De nombreux visi‐ teurs foulent les hôtels et restaurant­s de Sherbrooke alors que deux compé‐ titions d'envergure ont lieu.

Les Jeux de la légion, championna­ts nationaux d'athlétisme pour jeunes, dé‐ buteront vendredi à l'Univer‐ sité de Sherbrooke. À l'Univer‐ sité Bishop's, ce sont les championna­ts canadiens de basketball féminin U15 et U17 qui ont lieu cette semaine.

On a 10 provinces qui sont ici durant la semaine. [...] Les familles voyagent. Ça reste des jeunes filles quand même donc les familles sont là, elles viennent vivre avec leur fille une belle expérience dans le cadre du championna­t cana‐ dien et ça leur permet de visi‐ ter la belle région de l'Estrie en même temps, a souligné le directeur général de la Fédé‐ ration de basketball du Qué‐ bec, Daniel Grimard.

Ces visiteurs permettent effectivem­ent de renflouer les coffres des entreprise­s touris‐ tiques de la région.

On s'attendait à des soi‐ rées assez tranquille­s à Sher‐ brooke, en ce moment on vit des périodes plus tranquille­s. Ville étudiante, donc les étu‐ diants retournent dans leur région, a témoigné le direc‐ teur du restaurant La Cage Brasserie sportive de Sher‐ brooke, Nicolas Bernier. Par contre, on a eu une belle sur‐ prise quand on a reçu quelques appels dans la jour‐ née pour des réservatio­ns. Un groupe de 30 et un groupe de 20 en lien avec ce tournoi de basket.

La directrice à la promo‐ tion du tourisme d'affaires et sportif chez Destinatio­n Sher‐ brooke, Lyne Blouin, re‐ marque aussi que les événe‐ ments sportifs génèrent un engouement particulie­r cette saison à Sherbrooke.

Ne tentez pas d'avoir une chambre à Sherbrooke pour la fin de semaine, ça va être très difficile, et fort probable‐ ment que ça déborde chez les voisins.

Lyne Blouin, directrice à la promotion du tourisme d'af‐ faires et sportif chez Destina‐ tion Sherbrooke

Selon Destinatio­n Sher‐ brooke, un événement comme le championna­t cana‐ dien de basketball féminin re‐ présente près de 250 000 $ de dépenses dans l'industrie tou‐ pause à Sherbrooke. Ce se‐ cond souffle est le bienvenu pour tous ceux qui sont impli‐ qués de près ou de loin dans l'organisati­on des compé‐ titions.

Je vous dirais que jusqu'à maintenant, on a 25 événe‐ ments qui se sont tenus déjà. On anticipe, d'ici la fin de l'an‐

Si les profits sont bons, la fierté d'accueillir ces athlètes de l'extérieur en Estrie se fait d'autant plus ressentir dans la communauté.

D'après le d'Arianne Béland

reportage

elle.

Elle espère que de telles initiative­s seront étendues aux autres travailleu­rs mi‐ grants, si nombreux dans la région.

Or, selon Janet McLaugh‐ lin, professeur­e associée en santé communauta­ire à l'Uni‐ versité Wilfrid Laurier, ces tra‐ vailleurs devraient avoir un accès indépendan­t à tous les services qu'ils jugent utiles. Lorsqu'on pense au nombre de facteurs de stress auxquels ces travailleu­rs sont confron‐ tés quotidienn­ement, il n'est pas étonnant que l'on rap‐ porte des niveaux élevés de problèmes de santé mentale, tels que la dépression et l'an‐ xiété.

Mme Calva Ruiz se dit confiante que le consulat va continuer de faire de la santé mentale une priorité même après son départ.

Avec des informatio­ns de Gabriel Nikundana et de CBC

taine a connu 859 alertes rouges en mai, soit près de 25 heures sans ambulance disponible.

Les données montrent qu’en 2019, le nombre d’alertes rouges atteignait ra‐ rement la centaine dans les deux grandes villes. Personnel épuisé

On voit un manque de personnel au niveau des pa‐ ramédics ou bien des infir‐ mières dans les salles d’ur‐ gence. C’est ça le gros pro‐ blème, explique le Dr Eddy Lang, chef de la médecine d’urgence pour la zone de Cal‐ gary à AHS.

L’épuisement après deux longues années de pandémie, les congés d’été et les cas en‐ core nombreux d’isolement du personnel créent une pé‐ nurie de profession­nels de la santé, selon M. Lang.

Le nombre d’appels au 911 a aussi augmenté de 30 %, cette année, par rapport à 2018-2019, note AHS dans une réponse par courriel, ce qui envenime la situation.

Pour y remédier, AHS a im‐ posé des fermetures partielles de centres de soins. Neuf nouvelles ambulances ont également été déployées à Calgary et Edmonton et dix autres seront disponible­s en septembre.

Pire à l'automne? Plusieurs profession­nels de la santé s’alarment toute‐ fois d’une aggravatio­n pos‐ sible de la situation.

Nous fonctionno­ns en mode désastre, s’inquiète l’ur‐ gentologue et président de la médecine d’urgence à l’Asso‐ ciation médicale de l’Alberta Paul Parks. L’été est pourtant la période la moins achalan‐ dée dans les hôpitaux, ce qui lui fait craindre l’automne et l’apparition de maladies respi‐ ratoires.

La secrétaire provincial­e du syndicat des infirmiers et infirmière­s unis de l’Alberta, Karen Craik, croit également que les mesures en place créent un cercle vicieux. C’est stressant, parce que vous ne pouvez pas vous occuper des patients comme vous le vou‐ driez, indique-t-elle.

Soigner des patients dans le couloir ajoute à l’épuise‐ ment du personnel et les in‐ cite les employés à partir trouver de meilleures condi‐ tions de travail, ajoute-t-elle.

Le NPD demande au gou‐ vernement d’agir notamment en offrant des contrats à plein temps aux ambulancie­rs et en augmentant les services dis‐ ponibles aux personnes dé‐ pendantes pour endiguer la crise des opioïdes.

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