Spirale de problèmes dans le système de santé de l’Alberta
Une pénurie d’ambulances disponibles, des patients mis dans les couloirs et la fermeture partielle de centres d’urgences sont quelques exemples de la pression que subit le sys‐ tème de santé de l’Alberta cet été.
Les hôpitaux ont de telles difficultés à faire face à la de‐ mande qu’une note a été en‐ voyée, mardi, à tous les éta‐ blissements hospitaliers de la zone d’Edmonton pour les obliger à prendre plus de pa‐ tients que d’espace dispo‐ nible. Toutes les unités doivent avoir des patients dans les couloirs.
Selon le porte-parole de Services de santé Alber‐ ta (AHS) James Wood, cette mesure n’est pas la méthode de soins préférée, mais elle est nécessaire pour les 24 à 36 prochaines heures.
Cela permet d’assurer le flot de patients dans toute la zone d’Edmonton et de gar‐ der les ambulances dispo‐ nibles dans la communauté, a-t-il indiqué dans un courriel.
L’engorgement des ser‐ vices d’urgence retarde en ef‐ fet le moment où un patient passe de la responsabilité des ambulanciers à celle de l’hôpi‐ tal, ce qui immobilise alors des ambulances.
Ambulances en alerte rouge
La capitale albertaine et Calgary se retrouvent ainsi fréquemment sans aucune ambulance disponible pour répondre aux appels d’ur‐ gence, selon des données dé‐ voilées par le Nouveau Parti démocratique (NPD) et obte‐ nues par le biais d’une de‐ mande d’accès à l’information.
Pour Calgary, avril 2022 a été le pire mois d’alertes rouges, le terme utilisé pour désigner une situation où toutes les ambulances de la ville sont occupées et ne peuvent répondre à un appel du 911. Ce mois-là, la métro‐ pole du sud de la province s’est retrouvée sans ambu‐ lance disponible 618 fois, pour un total de près de 11 heures.
La situation est pire à Ed‐ monton. La capitale alber‐