Dawn Walker relate les circonstances qui ont mené à sa disparition
Dans une déclaration en‐ voyée à CBC, Dawn Walker explique les raisons qui l’ont poussée à simuler sa disparition et celle de son fils.
Originaires de la Saskat‐ chewan, cette femme autoch‐ tone et son fils étaient portés disparus pendant deux se‐ maines, avant d’être retrou‐ vés par les autorités améri‐ caines, vendredi, à Oregon Ci‐ ty en Oregon.
J’ai quitté Saskatoon, car j’avais peur pour ma sécurité et celle de mon fils.
Dawn Walker
Dawn Walker n’a pas don‐ né de détails concernant la nature précise du danger en question. Elle avait cependant accusé son ex-conjoint de vio‐ lence conjugale dans le passé.
Mme Walker a présenté des excuses aux membres de sa famille, à ses amis et aux personnes qui ont participé aux recherches pour la retrou‐ ver.
Je présente mes excuses à tous ceux à qui j’ai causé du tort. Je n’avais pas le choix. Personne ne m’a entendu. J’aime mon fils profondément et c’est ce qui m’a motivé.
Dawn Walker, originaire de la Saskatchewan
Selon les autorités améri‐ caines, Dawn Walker avait si‐ mulé sa mort et celle de son fils en plus de procéder à des vols d’identité et à la création frauduleuse d’un compte ban‐ caire.
Elle répond maintenant à des chefs d’accusation de vol d’identité aux États-Unis et au Canada. Elle est également ac‐ cusée d’enlèvement parental et de méfait public.
Méfiance envers la jus‐ tice en Saskatchewan
Dawn Walker affirme avoir été délaissée par le système judiciaire de la Saskatchewan.
Elle ajoute avoir soumis plusieurs rapports de violence conjugale auprès du Service de police de Saskatoon (SPS) et de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), et que rien n’a été fait.
Le SPS et la GRC nous ont pris au sérieux seulement quand ils pensaient que nous étions morts.
Dawn Walker, originaire de la Saskatchewan
Interrogé à ce sujet un jour plus tôt, le chef adjoint de la police de Saskatoon, Randy Huisman, a indiqué que des enquêtes avaient été menées concernant les allégations de violence conjugale logées par Mme Walker.
Nous avons mené l’en‐ quête sur toutes allégations mises de l’avant par Dawn Walker dans le passé et au‐ cune arrestation n’a été por‐ tée suite à ses accusations.
Randy Huisman, chef ad‐ joint du Service de police de Saskatoon
CBC/Radio-Canada a tenté de joindre l'ex-conjoint de Dawn Walker, mais sans suc‐ cès.
En attendant, la famille de Dawn Walker demande aux gouvernements fédéral et provincial de commencer les procédures d’extradition pour que cette dernière puisse re‐ tourner au pays.
Avec les informations de Jason Warick