Une rencontre avec la Financière agricole jugée satisfaisante par l’UPA régionale
Les agriculteurs de la ré‐ gion touchés par les fortes pluies devraient avoir ac‐ cès à d'autres programmes afin d'être dédommagés à l’extérieur des indemnisa‐ tions traditionnelles qui ne sont pas accessibles.
C'est ce qui ressort d'une rencontre tenue lundi entre la Financière agricole et l’Union des producteurs agricoles (UPA) du Saguenay-Lac-SaintJean.
Initialement, l’UPA deman‐ dait un programme d’urgence pour aider les producteurs qui ont été incapables de se‐ mer à temps pour profiter des compensations prévues par la Financière agricole, qui en temps normal dédom‐ mage les agriculteurs pour leurs pertes. Les mois de mai et juin avaient été exception‐ nellement pluvieux dans la ré‐ gion.
Le président régional de l’UPA, Mario Théberge, a dres‐ sé un bilan positif de la ren‐ contre. Il reconnaît, à l’image de la Financière agricole, que la situation qu'ils ont vécue au printemps, avec la pluie qui a empêché les produc‐ teurs de semer, n'avait jamais été vue auparavant.
L'UPA, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) et la Financière vont donc pro‐ poser d'autres options aux producteurs, d’ici la fin du mois.
Je pense qu’avec les pro‐ grammes qui existent, on n’a qu’à défricher tout ça et infor‐ mer les producteurs sur les programmes auxquels ils pourraient avoir accès qu’ils ne connaissent tout simple‐ ment pas, a-t-il expliqué en entrevue au Téléjournal Sa‐ guenay-Lac-Saint-Jean.
Il a donné comme exemple un programme qui reconnaît l’impact d’un sol laissé en jachère pour la sé‐ questration du carbone. C’est le cas, par exemple, d'une terre qui n’aurait pas pu être semée à temps, mais où de la végétation a tout de même poussé et qui sera ensuite en‐ fouie dans le sol.
On ne peut pas dire : "Vous êtes tous admissibles à un programme." C’est du cas par cas pour les producteurs selon la culture, selon une foule de facteurs, a-t-il ajouté.
Selon Mario Théberge, 132 producteurs dans la ré‐ gion ont été touchés pour un total de 4280 hectares.
Sur ces 4280 hectares, il y en a 3263 qui sont directe‐ ment liés aux deux MRC du haut du Lac, Domaine-du-Roy et Maria-Chapdelaine. On di‐ sait que les problématiques étaient plus fortes dans le haut du Lac, et les données officielles de la Financière agri‐ cole nous démontrent que c’est vraiment le cas, a-t-il conclu.