Une programmation 100% québécoise pour le Festival de cinéma de la ville de Québec
Le 11e Festival de cinéma de la ville de Québec (FCVQ) marque la relance de l'évé‐ nement après 2 années chaotiques. Pour la pre‐ mière fois, la programma‐ tion sera exclusivement
Le FCVQ propose une cen‐ taine de films, dont une ving‐ taine de longs métrages, du 8 au 11 septembre.
C'est la comédie drama‐ tique Niagara qui lancera l'événement au théâtre le Dia‐ mant lors d'une soirée tapis rouge, en première mondiale. Un film de Guillaume Lambert qui met en vedette François Perusse, Éric Bernier et Guy Jodoin.
Ils tiennent le rôle de trois frères endeuillés, forcés de re‐ prendre contact après la mort de leur père.
Le Diamant accueillera aussi Les 12 travaux d'Imelda, un film de Martin Villeneuve dans lequel il tient le rôle de sa grand-mère paternelle aux côtés de Robert Lepage, Gi‐ nette Reno, Antoine Bertrand, Anne-Marie Cadieux, Lynda Beaulieu, Denis Villeneuve, Mi‐ chel Barrette.
Toujours en première mondiale et au Diamant, le thriller psychologique Snow Angel clôturera le 11e FCVQ. C'est le premier film de Gabriel Allard dans lequel l'ac‐ trice Catherine Bérubé tient le rôle principal, celui d'une jeune femme qui doit aban‐ donner sa carrière en snow‐ board. Des forces inconnues l'empêchent de faire face à un deuil.
En plus du théâtre le Dia‐ mant, les projections auront lieu à l'Impérial Bell, dans la nouvelle salle d'Antitube Cir‐ cuit Beaumont à la coopéra‐ tive Méduse ainsi qu'au Mu‐ sée de la Civilisation.
De nombreux courts-mé‐ trages sont au programme dont Parades, un film de danse d'Alan Lake ou encore Aska, de Clara Milo, film réci‐ piendaire du prix Denis Ville‐ neuve au dernier Gala Prends ça court!.
Les cinéastes redécouvri‐ ront par ailleurs la filmogra‐ phie de Denis Côté à travers des courts-métrages restau‐ rés, mais aussi ses longs mé‐ trages tels que Hygiène so‐ ciale ou encore Vic + Flo.
Un festival en formule simplifiée
Si le traditionnel tapis rouge est encore de mise, il n'y aura pas de compétition cette année, ni d'écran géant place D'Youville.
Selon l'organisation de l'événement, l'objectif est d'abord de souligner les re‐ trouvailles avec le public et de donner un coup de pouce à l'industrie cinématographique québécoise.
« On veut démontrer qu'on est là pour le milieu » explique Paul Landriau, le nouveau directeur de la pro‐ grammation.
On sait que les dernières années ont été difficiles à la fois pour les salles de cinéma, mais aussi pour les artisans. C'est une façon pour nous de remercier l'industrie d'ici.
Paul Landriau La production cinémato‐ graphique québécoise sera présentée lors d'une quaran‐ taine d'événements pendant le festival.