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Une nouvelle fresque murale à Port-Cartier

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Les Port-Cartois qui cir‐ culent sur le boulevard des Îles peuvent dorénavant admirer une fresque sur le point d'être terminée. De‐ puis deux fins de semaine, quatre élèves du Centre éducatif Labrie accom‐ pagnent l'artiste Alexan‐ dra Tanguay-Verreault dans ce projet artistique et communauta­ire.

Malgré la chaleur des der‐ nières semaines, ces jeunes artistes persévèren­t, un coup de pinceau à la fois. Ils es‐ pèrent terminer leur oeuvre d'ici dimanche. C'est pour eux une chance en or d'avoir à leur dispositio­n une toile aus‐ si grande.

J'aime beaucoup les arts et c'est rare qu'on puisse peindre une murale comme ça avec cette texture-là. J'ai eu la chance de peindre les murs dans ma chambre, mais une aussi grosse surface et de le faire pour d'autres personnes, c'est la première fois, raconte la jeune artiste de 14 ans Ra‐ chel St-Amant.

Alexandra Tanguay-Ver‐ reault est l'artiste derrière ce projet, pour lequel elle a sou‐ haité impliquer les jeunes afin de les sensibilis­er à leur com‐ munauté et de les initier à de nouveaux savoir-faire.

Avec les couleurs, je vou‐ lais que les jeunes s'amusent. On voit des mains étampées et de la couleur que les jeunes vont jeter directemen­t sur le mur. Il y a l'aspect technique pour représente­r les pochoirs tels quels, mais je voulais ajouter l'aspect du jeu aussi, commente Mme Tanguay-Verreault.

Elle ajoute que les repré‐ sentations sur la fresque mettent entre autres l'accent sur des aspects de la vie com‐ munautaire et culturelle de Port-Cartier, comme la proxi‐ mité avec la nature.

On est moins dans le dé‐ tail, mais plus dans une repré‐ sentation symbolique. J'avais la commande d'intégrer le mouvement, que ça soit fluide, mais en même temps dynamique.

Alexandra Tanguay-Ver‐ reault, artiste

Un lieu stratégiqu­e L'emplacemen­t de la mu‐ rale n'a pas été choisi au ha‐ sard, puisqu'il a déjà servi pour d'autres fresques par le passé.

L'oeuvre est effectivem­ent temporaire et sera remplacée.

On a établi que la durée de vie de l'oeuvre était de trois ans, explique la régisseuse aux activités culturelle­s de la Ville de Port-Cartier, Na‐ dia Bernier. L'idée c'est vrai‐ ment de la renouveler plus souvent pour créer un dyna‐ misme dans la ville. On veut aussi laisser la place aux ar‐ tistes locaux pour après ça avoir des styles différents d'un projet à l'autre.

D'après le reportage de Félix Lebel

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