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Festival acadien de Caraquet : plus de 70 % des spectacles à guichets fermés

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Il y a deux Noëls en Acadie. Celui traditionn­el du 25 dé‐ cembre et celui du 15 août, pendant le Grand tinta‐ marre du Festival acadien de Caraquet, est convaincu Paul Marcel Albert.

Un Grand tintamarre qui approche à grands pas pour le président du 60e Festival acadien de Caraquet.

Lundi, une partie du bou‐ levard Saint-Pierre Ouest sera tapissé de jaune, de bleu, de blanc et de rouge avec son fa‐ meux rassemblem­ent assour‐ dissant à 18 h. Il y aura sept activités gratuites à l’horaire de la journée, dont le spec‐ tacle de fin de soirée du my‐ thique groupe 1755, en plus de quelques surprises.

À l’aube de ce grand ras‐ semblement qui attire plus de 20 000 personnes, Paul Marcel Albret trace déjà un bilan pro‐ visoire positif de ce 60e festi‐ val.

C’est un buzz collectif, c’est la fête. Le Festival acadien, c’est notre deuxième Noël. La parenté arrive et ça fête jus‐ qu’au 15 août.

Paul Marcel Albert, pré‐ sident du 60e Festival acadien de Caraquet

Au-delà de tout ça, le 60e Festival acadien de Caraquet, c’est plus de 65 artistes venus d’un peu partout de la franco‐ phonie canadienne et améri‐ caine. De la première soirée avec Lisa LeBlanc et Édith But‐ ler en passant par Georges Langford, Patrick Norman, Ode à l’Acadie, Paul Piché, Za‐ chary Richard et de nom‐ breux autres jusqu’à Gregory Charles et Olivier Bergeron vendredi, les foules ont afflué, se réjouit le président.

Un bilan provisoire posi‐

tif

Son bilan provisoire in‐ dique que plus de 70 % des spectacles ont été joués à gui‐ chets fermés. Et il reste les concerts de samedi (Damien Robitaille, Hert et Laurie Le‐ blanc et le feu d’artifices no‐ tamment) et dimanche (La Boîte à chanson du 60e et La Trappe et ses invités entre autres).

Ce succès s’explique par la qualité des artistes, dit-il, mais aussi par le fait que la direc‐ tion a voulu un 60e abordable et accessible. Ainsi, plus de la moitié des événements ins‐ crits dans la programmat­ion étaient gratuits alors que les autres offraient un prix d’en‐ trée réduit, rappelle Paul Mar‐ cel Albert.

Le Festival acadien de Ca‐ raquet, c’est aussi une école de formation communauta­ire exceptionn­elle, ajoute-t-il.

Le Festival a été une école pour plusieurs jeunes qui sont devenus des personnes d’affaires impliquées dans la communauté , a-t-il indiqué.

Un festival de cette am‐ pleur ne serait pas possible sans la contributi­on de la communauté politique et d’affaires, précise-t-il.

Mais c’est aussi une for‐ mule à repenser constam‐ ment, admet Paul Marcel Al‐ bert.

Nous avons une belle pe‐ tite équipe, talentueus­e et énergique. Nous allons analy‐ ser le fonctionne­ment du fes‐ tival cet automne. Il faut inno‐ ver, emprunter des expertises et emprunter le talent des gens pour deux à trois se‐ maines parce qu’on ne peut plus engager une équipe à l’année , soutient-il.

D’après une entrevue ac‐ cordée à l’émission Michel le samedi

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