Radio-Canada Info

Un médecin accusé de quatre meurtres en Ontario a un passé tumultueux en Saskatchew­an

-

Le Dr Brian Nadler, ancien médecin à l'Hôpital général de Hawkesbury, a été accu‐ sé de quatre chefs de meurtre au premier degré pour le décès de patients âgés en Ontario. L’homme de 36 ans avait été accusé de faute profession­nelle à deux reprises lorsqu’il tra‐ vaillait à l'hôpital St-Paul de Saskatoon.

Brian Nadler a commencé un programme de formation de résident de quatre ans à l'Université de la Saskatche‐ wan en juillet 2014. Lors de son séjour à l’hôpital St-Paul, il a été accusé d’avoir traité une collègue du sexe féminin de salope après un désaccord et d’avoir dit à quelqu'un d'autre qu'il avait envie de gifler cette collègue.

Il a aussi été accusé d'avoir mal tenu les dossiers des pa‐ tients.

En septembre 2018, alors qu'il travaillai­t aux États-Unis, M. Nadler a comparu devant le Conseil des médecins de l'État du Nevada. Il a qualifié de tumultueux son passage à

Saskatoon et affirmé que des membres du personnel l'ont maltraité émotionnel­lement.

Dans un délai d'environ deux semaines, j'ai eu une ex‐ périence négative avec l'un de mes [superviseu­rs titulaires], qui a interprété une conversa‐ tion que nous avons eue comme si je remettais en question son jugement médi‐ cal, a déclaré Brian Nadler au Conseil.

Il y avait beaucoup de ru‐ meurs qui se répandaien­t dans ce petit hôpital commu‐ nautaire. Il est vraiment deve‐ nu très évident que de nom‐ breux membres du personnel avaient une opinion très né‐ gative de moi, a-t-il ajouté.

Une autre personne avait par la suite été chargée de le superviser, mais la situation ne s’était pas améliorée selon lui.

J'en suis arrivé à un point où je fondais en larmes et j'ai envoyé un courriel à mon programme pour demander de l'aide.

Brian Nadler, s'adressant au Conseil des médecins de l'État du Nevada en sep‐ tembre 2018

Après un autre malenten‐ du avec un médecin concer‐ nant le changement de traite‐ ment d'un patient, il a indiqué avoir été suspendu.

Brian Nadler a dit au Conseil des médecins de l'État du Nevada qu'il avait complè‐ tement admis les deux accu‐ sations de conduite non pro‐ fessionnel­le portées contre lui, qu'il avait suivi des cours d'éthique et de tenue de dos‐ siers et qu'il avait écrit une lettre d'excuses au médecin.

À l’époque, le Collège mé‐ dical de la Saskatchew­an n'avait pas pris d'autres me‐ sures disciplina­ires. Le Conseil des médecins de l'État du Ne‐ vada a accordé à l'unanimité à M. Nadler un permis d'exer‐ cice de la médecine.

Accusé de 4 meurtres au premier degré

Brian Nadler fait face à quatre accusation­s de meurtre au premier degré pour la mort de quatre per‐ sonnes âgées en Ontario.

Trois de ces accusation­s ont été déposées mercredi par la Police provincial­e de l’Ontario. Il était déjà accusé du meurtre au premier degré d’Albert Poidinger, 89 ans.

La prochaine date d'au‐ dience en Ontario de M. Nad‐ ler est prévue le 7 septembre 2022.

Avec les informatio­ns de Joanne Chianello et Denis Ba‐ bin

de l’usine.

La Fonderie Horne a aussi mis de l’avant sept projets d’améliorati­on transitoir­e pour les systèmes actuels.

Ce plan vient calquer ce que demandait, lundi, le mi‐ nistre de l’Environnem­ent, Be‐ noit Charette, qui annonçait à Rouyn-Noranda que la pro‐ chaine entente exigerait l’at‐ teinte d’un maximum permis de 15 nanogramme­s par mètre cube d’ici 5 ans dans la prochaine attestatio­n gouver‐ nementale, laquelle doit être délivrée à l’échéance en no‐ vembre 2022.

L’entente actuelle permet aux émissions de la fonderie d’atteindre une moyenne an‐ nuelle de 100 nanogramme­s par mètre cube, soit 33 fois plus que la norme québécoise de 3 ng. Cette attestatio­n d'assainisse­ment de la Fonde‐ rie Horne, délivrée par le mi‐ nistère de l'Environnem­ent, arrive à échéance en no‐ vembre 2022 et doit être re‐ conduite.

Rappelons que le 10 août dernier, l'Institut national de la santé publique du Québec (INSPQ) a recommandé l’at‐ teinte du 3 nanogramme­s par mètre cube, soit la norme québécoise en vigueur. D’ici là, l’INSPQ estime qu’une concentrat­ion de 15 ng/m3 protège les individus les plus vulnérable­s , ajoutant qu’il faut également déterminer une concentrat­ion maximum journalièr­e pour l’arsenic de 200 ng/m3, de 350 ng/m3 pour le plomb et de 30 ng/m3 pour le cadmium.

Il y a trois jours, le ministre de l'Environnem­ent s'est en‐ gagé à reprendre les orienta‐ tions de la santé publique et se donne 5 ans pour atteindre le 15 ng. Le ministre Charette a aussi annoncé qu’il impose‐ ra une concentrat­ion maxi‐ male journalièr­e, ce qui n’a ja‐ mais été exigé jusqu’ici. Des stations de captage des émis‐ sions supplément­aires seront également installées, ce que demandait la Ville de RouynNoran­da.

L’entente actuelle permet à la fonderie d’émettre une moyenne annuelle de 100 na‐ nogrammes par mètre cube, soit 33 fois plus que la norme québécoise. Cette attestatio­n d'assainisse­ment de la Fonde‐ rie Horne, délivrée par le mi‐ nistère de l'Environnem­ent, arrive à échéance en no‐ vembre 2022.

D’ici là, l’INSPQ estime qu’une concentrat­ion de 15 ng/m3 protège les indivi‐ dus les plus vulnérable­s, ajou‐ tant qu’il faut également dé‐ terminer une concentrat­ion maximum journalièr­e pour l’arsenic de 200 ng/m3, de 350 ng/m3 pour le plomb et de 30 ng/m3 pour le cad‐ mium.

 ?? ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada