Arrêt de production à la mine Caribou : « une claque dans la face »
L’arrêt de la production à la mine Caribou, près de Ba‐ thurst, lundi, a été reçu comme « une claque dans la face » par des employés.
L’employé de Redpath Mi‐ ning, un entrepreneur à la mine, n’a pas vu venir le coup.
On ne s’attendait pas à ça , commente le résident de Ba‐ thurst-Est à Radio-Canada Acadie.
On n’était pas certain au début. Quand je suis arrivé à mon lieu de travail, on m’a tourné de bord, on nous a dit de remonter et de rentrer à la maison.
Mathieu White, employé à la mine Caribou
Mathieu White ne sait pas trop ce qui l’attend. Comme un peu tout le monde, il est en attente des nouvelles de l'entreprise propriétaire Treva‐ li, de Vancouver.
Ce n’est pas de notre faute, se dit-il.
Peu importe à qui revient la faute, le jeune homme se retrouve sans travail au‐ jourd’hui.
On devra aller ailleurs. Il n’y a pas d’autres mines ici.
C’est plate. Je voulais rester proche de ma famille, mais je n’ai pas le choix si je veux continuer à travailler , déclaret-il.
Doublement frappé Camille Deraps, de PetitRocher, en est à sa deuxième fermeture d’entreprises en peu de temps.
Il y a quelques années, il a vécu la fin de la fonderie à Bel‐ ledune. Heureux d’avoir pu se trouver du travail à la mine Caribou, le voilà de nouveau sans emploi depuis lundi.
Ça se jase un peu, mais personne n’a vraiment eu de nouvelles. Nous sommes dans l’incertitude , pense-t-il.
L’arrêt des opérations à la mine Caribou est un coup dur non seulement pour lui, mais aussi pour l’ensemble de la ré‐ gion Chaleur, croit-il.
C’est une autre fermeture.
C’est dur pour le moral. Ça nous inquiète. Il n’y a plus grand ouvrage dans le Nord , déplore M. Deraps.
Avec des informations du journaliste Mario Mercier