Patrick Brown blanchi par le commissaire à l’intégrité de Brampton
Le maire de Brampton, Pa‐ trick Brown, a été blanchi par le commissaire munici‐ pal à l’intégrité à la suite d’allégations voulant qu’il ait fait travailler des em‐ ployés municipaux à sa campagne à la direction du Parti conservateur du Ca‐ nada alors qu'ils étaient payés par la Ville.
Une enquête avait été ou‐ verte par le bureau du com‐ missaire à la suite d’informa‐ tions publiées par Rebel Me‐ dia en juin.
Dans une déclaration pu‐ bliée jeudi soir, M. Brown a qualifié l’enquête de gas‐ pillage des fonds publics.
Me voilà justifié mainte‐ nant que le commissaire à l'in‐ tégrité a déterminé que je n’avais rien fait de mal, a-t-il déclaré.
Patrick Brown a été
dis‐ qualifié en juillet de la course à la direction du Parti conser‐ vateur du Canada à la suite d’allégations voulant qu’il ait contrevenu aux règles d’Élec‐ tions Canada sur le finance‐ ment.
Par la suite, cinq conseillers municipaux ont dénoncé dans une lettre des comportements du maire Brown qu’ils qualifiaient d’alarmants.
La conseillère municipale Elaine Moore a porté plainte auprès du commissaire, qui a ouvert une enquête.
Dans sa réponse, le com‐ missaire a écrit à Mme Moore : Nous n’avons rien trouvé qui indiquerait que le maire ait contrevenu au Code de conduite comme il a été allégué.
Les documents dé‐ montrent, selon lui, que les heures pendant lesquelles des employés municipaux tra‐ vaillaient à la campagne étaient du temps de va‐ cances, de la reprise de temps ou, dans un cas, un congé au‐ torisé.
Le commissaire à l’intégrité a également déclaré qu’il n’y avait aucune preuve que Pa‐ trick Brown ait obligé un em‐ ployé à travailler à sa cam‐ pagne à la direction.
Le maire réclame des ex‐ cuses de Rebel Media et de la conseillère municipale Elaine Moore.
Patrick Brown sollicite un deuxième mandat à la mairie de Brampton, en banlieue de Toronto.