Les magasins d’alcool BC Liquor Store limitent les achats en marge d’un conflit de travail
À compter de vendredi, les consommateurs d’alcool de la Colombie-Britannique ne pourront acheter qu'une certaine quantité du même article dans les magasins d’alcool BC Liquor Store, détenus par le gou‐ vernement. La province li‐ mite les ventes en raison d'une grève en cours dans les centres de distribution. Tous les produits sont concernés, sauf la bière, qu’elle soit importée ou lo‐ cale.
Un communiqué de la Li‐ quor Distribution Branch (LDB) indique que les clients ne pourront pas acheter plus de trois exemplaires par jour d’un produit, en fonction du code-barres. Par exemple, il sera possible d’acheter trois bouteilles d'un vin et trois bouteilles d'un autre, mais pas six du même.
La nouvelle règle s’ap‐ plique aux clients individuels, mais aussi aux entreprises comme les restaurants, les pubs et les bars. Les magasins d'alcool privés ne sont pas touchés.
C'est insensé, cela doit ces‐ ser avant que la situation ne s'aggrave, a réagi le directeur général de l'Alliance des dé‐ tenteurs de permis d'alcool de la Colombie-Britannique, Jeff Guignard.
Nous exhortons les deux parties à revenir à la table des négociations immédiatement avant que cette grève ne cause davantage de dom‐ mages à l'économie de la Co‐ lombie-Britannique.
Jeff Guignard, directeur gé‐ néral, Alliance des détenteurs de permis d'alcool de la C.-B.
Les employés membres du Syndicat des employés du gouvernement de la Colom‐ bie-Britannique (BCGEU) ont ciblé les centres de distribu‐ tion d'alcool lorsqu'ils ont commencé à faire grève lundi.
Les magasins d'alcool du gouvernement reçoivent des expéditions de ces centres, ce qui signifie que la grève affec‐ tera la chaîne d'approvision‐ nement et les étagères des magasins d’alcool si la grève perdure.
La LDB explique que les li‐ mitations modestes visent à garantir qu'il y a suffisam‐ ment d'alcool pour autant de clients que possible. La limite d'achat se poursuivra jusqu'à ce que les centres reprennent leurs activités normales.
« Nous continuerons à ser‐ vir nos clients au mieux de nos capacités, jusqu'à épuise‐ ment des stocks », a déclaré Jeff Guignard.
Le gouvernement provin‐ cial n'avait pas répondu à notre demande d'entrevue à l'heure de la publication de cet article.
Un secteur stratégique Le BCGEU a mis en place des lignes de piquetage, lundi, à l'extérieur des centres de distribution de Delta, Rich‐ mond et Kamloops, ainsi que du centre de vente en gros de Victoria.
La présidente du syndicat, Stephanie Smith, explique que le syndicat cible l'indus‐ trie des alcools, car c’est un moyen de frapper la province au portefeuille sans perturber les services hautement essen‐ tiels.
Les industries de l'alcool et du cannabis de la ColombieBritannique
génèrent 1,2 mil‐ liard de dollars de revenus di‐ rects pour la province, selon l'Alliance des détenteurs de permis d'alcool de la Colom‐ bie-Britannique.
Il y a eu des négociations sporadiques entre le syndicat et la province depuis le 6 avril, mais le syndicat a rejeté une invitation à négocier à nou‐ veau la semaine dernière, af‐ firmant que cela ne serait pas fructueux.
Le syndicat est le plus grand syndicat du secteur pu‐ blic de la province, représen‐ tant notamment 33 000 em‐ ployés des magasins et entre‐ pôts d'alcool et de cannabis de la Colombie-Britannique, des pompiers, des travailleurs sociaux, des shérifs et des agents correctionnels.
Avec des informations de l’émission The Early Edition, Meera Bains et la Presse ca‐ nadienne
munauté étudiante Jean-Fran‐ çois Ouellet, qui indique qu’une rencontre à cet effet avec le gouvernement du Québec devrait avoir lieu in‐ cessamment.
L’Université demande par la bande un coup de main supplémentaire de la part de Québec pour qu’il construise davantage de logements so‐ ciaux et abordables, et qu’il aide les municipalités à en fa‐ ciliter la réalisation.
Aux prises avec une dette de quelques millions de dol‐ lars, le Cégep de Rimouski étudie quant à lui la possibili‐ té de vendre ses résidences à un tiers pour bonifier l’offre locative. La vente de l’actif est toutefois tributaire de l’aval du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, qui n’a toujours pas donné suite à l’administration.
Le Centre matapédien d’études collégiales vient pour sa part d'inaugurer ses pre‐ miers logements étudiants depuis sa fondation, situés au presbytère d’Amqui.
Une course contre la montre
Pour les cégépiens finis‐ sants au Québec, les mois du printemps sont charnières. Ils attendent souvent avec impa‐ tience et nervosité les lettres d’admission des établisse‐ ments scolaires.
L’Office d’habitation de Ri‐ mouski-Neigette (OHRN) croit que les étudiants devront s’habituer à chercher un loge‐ ment plus tôt dans l’année, ce qui reviendrait à commencer les fouilles avant même la ré‐ ception d’une lettre d’admis‐ sion.
En effet, à trois mois du début des classes, il est par‐ fois trop tard pour se déni‐ cher un logement, particuliè‐ rement dans une ville comme Rimouski. L’enjeu, c’est que [les étudiants] arrivent après la période de recherche où on a un peu plus de disponibili‐ tés, explique son directeur du service à la clientèle, Da‐ niel Bélanger.
Lorsqu’on est aux mois d’avril, mai et juin, ce n’est pas le bon moment pour se cher‐ cher un logement.
Daniel Bélanger, directeur du service à la clientèle de l'Office d’habitation de Ri‐ mouski-Neigette
Qui plus est, certains étu‐ diants peuvent se chercher un appartement que pour un court laps de temps, ce qui les pénalise, selon le directeur gé‐ néral du Cégep de Rivière-duLoup, René Gingras. Pour les gens qui louent, c’est aussi un casse-tête, ajoute-t-il.
Avec la collaboration de Patrick Bergeron
ville dispose d’un temps limité pour compléter les opéra‐ tions avant l’arrivée de l’au‐ tomne et le risque de gel.
Iqaluit est aux prises avec des pénuries d’eau potable depuis 2018 en raison des faibles précipitations. Les ha‐ bitants de la capitale ont reçu l’ordre de conserver l’eau po‐ table en mai dernier.
En avril, le gouvernement fédéral a annoncé un investis‐ sement de 214 millions de dollars pour construire un nouveau système de réser‐ voir d’eau.
Cette déclaration ne repré‐ sente pas un changement si‐ gnificatif dans les circons‐ tances ni ne présente un risque imminent pour les ha‐ bitants d’Iqaluit , peut-on lire dans le communiqué.