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Si les escaliers pouvaient parler...

- Marie Maude Pontbriand

Baiser langoureux, pre‐ mière cigarette, demande en mariage… les escaliers de Québec sont le théâtre d’événements de toutes sortes. C’est pour mettre en lumière le patrimoine humain derrière le patri‐ moine bâti que CatherineÈ­ve Gadoury a imaginé le projet Escale.

L’idéatrice a récolté 74 his‐ toires vécues dans les esca‐ liers de Québec l’été dernier. Elle en a retenu 36 qu’elle a ensuite confiées à des au‐ teurs.

Vous en choisissez et vous les magnifiez, résume Cathe‐ rine-Ève Gadoury au sujet de la demande faite à cinq ar‐ tistes de Québec.

Marie-Ève Sévigny, Miguel Fontaine, Laura Doyle-Péan, Alice Guéricolas-Gagné et Anne-Marie Olivier ont pigé à même ces histoires pour les raconter à leur manière dans des capsules à écouter dans cinq escaliers du centre-ville de Québec.

Ça donne de petites bulles de cinq minutes fantastiqu­es!

Catherine-Ève Gadoury, idéatrice du projet Escale

Rencontrée au milieu de l’escalier de la Chapelle, situé entre la côte d’Abraham et l’entrée de l’ancien quartier chinois de Québec, la comé‐ dienne Anne-Marie Olivier ra‐ conte l’anecdote qu’elle a choisie.

Elle est vraiment magni‐ fique. C'est l'histoire d'un en‐ fant qui accompagne sa mère toutes les semaines dans le quartier chinois. Une histoire magique qui fait réaliser qu’il est possible d’être dépaysé sans voyager, confie-t-elle.

Des bornes bleues avec des codes QR sont accessible­s en haut et en bas des esca‐ liers Lépine, de la chapelle, du Faubourg, Badelard et Lavi‐ gueur.

L’écoute de chacune des capsules prend environ 5 mi‐ nutes pour un total d’un peu moins de 30 minutes.

À écouter :

Extrait de l'entrevue de Ca‐ therine-Ève Gadoury à l'émis‐ sion Première heure Extrait de l'entrevue de Catherine-Ève Gadoury et Anne-Marie Oli‐ vier à l'émission Première heure

Le parcours sera dispo‐ nible jusqu’au 18 septembre en présence ou indéfinime­nt sur différente­s plateforme­s de diffusion dans le confort de la maison sous le nom Escale – histoires d’escaliers.

Avec la collaborat­ion de Mireille Roberge

nesse. Chaque jour depuis le début du 41e festival Fringe d’Edmonton, le Kids Fringe re‐ çoit près de 1000 participan­ts.

La coordonnat­rice de l'évé‐ nement se réjouit de ce qu'elle considère un franc suc‐ cès. Je suis tellement fière de toute notre équipe et de notre communauté qui nous supporte. Tout le monde semble être tellement heu‐ reux d’être de retour, men‐ tionne Alyson Dicey.

Pour Sylvie Gaudet, béné‐ vole au Kids Fringe, c’est un honneur d’être de retour pour une dixième année. J’aime le Kids Fringe. C’est vraiment une place qui m’enchante toutes les années. J’aime les enfants. C’est mon Noël. C’est les vacances. C’est le soleil dans ma journée. C’est tout pour moi, dit-elle de façon en‐ thousiaste.

Le volet jeunesse du Fringe d’Edmonton propose une quinzaine d’activités par jour. L’accès au site est entiè‐ rement gratuit.

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