Giuseppe Benedetto peine à trouver de la main-d’oeuvre pour son auberge à La Baie
La pénurie de maind'oeuvre est un défi de taille pour l'artiste verrier et propriétaire de l’Au‐ berge du presbytère StAlexis, à La Baie. Giuseppe Benedetto doit faire tout en son possible pour faire fonctionner ses deux en‐ treprises, malgré un manque flagrant d'em‐ ployés.
M. Benedetto a récem‐ ment donné une nouvelle vo‐ cation à l'ancien presbytère Saint-Alexis. Le bâtiment est maintenant une auberge, si‐ tuée à deux pas de son atelier de verre soufflé Touverre.
Sa femme, sa fille et lui doivent mettre la main à la pâte pour pallier le manque d’employés. La cuisine, le ser‐ vice aux tables, la vaisselle et le ménage des chambres n’ont plus de secrets pour eux.
Les lavages, on les fait nous autres même, on fait tous les déjeuners nous autres même, parce que les déjeuners sont compris dans les chambres. Tout ça, c'est beaucoup beaucoup de tra‐ vail , explique l’artisan de 71 ans.
Les journées de travail sont fort chargées puisque celles-ci débutent à 5h du ma‐ tin et se terminent aux alen‐ tours de 21 heures. Les sept jours de la semaine sont rem‐ plis par ses tâches d’auber‐ gistes et d'artistes verriers.
Mes priorités sont toutes dans des tiroirs et je les prends une à une et je les fais à 100%.
Giuseppe Benedetto
Les quelques employés doivent être polyvalents, comme l’a expliqué à Radio-Canada, l’aide-cuisinière Chris‐ tine Sergerie.
Moi, j'ai été engagée comme aide-cuisinière, mais comme on manque d'em‐ ployés comme tout le monde, je fais le service, je fais la plonge. Je suis pratiquement là tous les matins à 6h30 avec le patron, explique-t-elle.
Même si ses recherches de main-d’oeuvre ne sont pas très fructueuses jusqu'à main‐ tenant, M. Benedetto conti‐ nue de servir la clientèle avec sa bonne humeur habituelle.