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Succès sans précédent pour le retour du théâtre de rue à Shawinigan

- Anne Merline Eugène

Plus de 30 000 personnes ont envahi les rues de la ville le week-end dernier pour le festival Les Escales Fantastiqu­es, selon Culture Shawinigan. Il s’agit d’un record, indique le directeur général et ar‐ tistique de l'organisme, Bryan Perro.

Après 15 ans d'absence, le public était visiblemen­t en quête de prestation­s de cirque, de théâtre et de mu‐ sique. Les activités étaient dis‐ persées dans neuf escales au centre-ville de Shawinigan.

On n'était plus capable de compter [le nombre de visi‐ teurs]. C'était vraiment une expérience concluante qui nous dit que ce festival-là était attendu.

Bryan Perro, directeur gé‐ néral et artistique de Culture Shawinigan

Au total, 33 collectifs d'ar‐ tistes en provenance du Qué‐ bec, des États-Unis, du Japon et de la France étaient pré‐ sents pour divertir les ci‐ toyens.

Aucune activité à Shawini‐ gan ne se mesure au festival Les Escales Fantastiqu­es, s'en‐ orgueillit Bryan Perro. Pas même les Grandes Soirées à Place du Marché dont la po‐ pularité n’est plus à prouver avec cinq à six mille specta‐ teurs, s'exclame-t-il. L’espace était tellement bondé que l’asphalte n’était même plus visible, a-t-il confirmé en en‐ trevue au Téléjourna­l Mauri‐ cie Centre-du-Québec.

J’ai jamais vu autant de monde au centre-ville, même dans le temps du festival.

Bryan Perro, directeur gé‐ néral et artistique de Culture Shawinigan

C’est grâce à Philippe Gau‐ thier que le festival a pu voir le jour, affirme Bryan Perro, qui ajoute que M. Gauthier re‐ présente l'âme du projet. Bryan Perro assure que l'évé‐ nement sera présent dans le paysage shawinigan­ais pour les 30 prochaines années.

Un festival qui dépasse les attentes

Cela dépasse toutes nos attentes, tout ce qu’on avait envisagé, sans dépasser le budget, se réjouit Bryan Per‐ ro. Tout ce qu’il a reçu comme retour des festivalie­rs, ce sont des remercieme­nts. Ils me di‐ saient merci, merci pour Sha‐ winigan, merci pour le festival, confie-t-il.

Pour le responsabl­e, il s’agit de renouer avec une ha‐ bitude que les gens avaient perdu trop longtemps. Selon lui, le public voue au festival une sorte d’attachemen­t vis‐ céral. Leur présence aux diffé‐ rentes activités traduit un amour pour une création in‐ telligente, imaginativ­e à la‐ quelle ils s'associent et se dé‐ finissent, croit-il.

Les gens avaient dans leur tête ce que c’est que le festival de rue, ils s’en ennuyaient. C’est un peu comme renouer avec la personne que t’as connue dans la vie qui était meilleure pour toi. Tu l'as per‐ due et ce n’était pas de ta faute et tout à coup, tu l’as re‐ trouvée, explique-t-il.

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