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Le projet de GéoLagon dans Charlevoix sous la loupe d’experts en environnem­ent

- Vincent Pichard

Le projet de GéoLagon à Pe‐ tite-Rivière-Saint-François fait l’objet d’une analyse scientifiq­ue indépendan­te menée par la Réserve de la biosphère de Charlevoix. La municipali­té a chargé cet organisme à but non lucra‐ tif d’en étudier les impacts environnem­entaux, so‐ ciaux et économique­s à court, moyen et long terme.

Des membres de la Ré‐ serve de la biosphère de Char‐ levoix ont rencontré le pro‐ moteur Louis Massicotte pour la première fois en dé‐ but de semaine. Leur rapport est attendu cet automne et sera rendu public.

Ce sont des géologues, des gens qui ont une bonne com‐ pétence dans le domaine de l’environnem­ent et de la mor‐ phologie de Charlevoix. On trouvait ça pertinent qu’ils examinent le projet, explique le maire de Petite-RivièreSai­nt-François, Jean-Guy Bou‐ chard.

Développer le tourisme, mais pas n'importe com‐ ment

Le fait que lui et son conseil fassent appel à la Ré‐ serve de la biosphère de Char‐ levoix ne signifie pas qu’ils émettent des doutes quant au bien-fondé et à la viabilité du GéoLagon.

On veut que ce projet-là soit analysé en profondeur avant de le juger. Pour l’ins‐ tant, on n’a que la vision du promoteur. On veut que des experts se prononcent, pour‐ suit Jean-Guy Bouchard. Il rap‐ pelle que sa municipali­té a toujours pour ambition de développer le tourisme dans sa région, mais pas au détri‐ ment de l’écologie.

Les conclusion­s de la Ré‐ serve de la biosphère de Char‐ levoix aideront les élus à mieux identifier les enjeux, à cibler les études à approfon‐ dir et, éventuelle­ment, à être mieux outillés pour prendre une décision éclairée quant au projet et, le cas échéant, sur les mesures d’atténuatio­n à imposer au promoteur.

C'est extraordin­aire Louis Massicotte est ravi de la situation. C’est extraordi‐ naire, on ne peut pas rêver mieux, commente-t-il, convaincu que cette analyse lui sera profitable.

Ça va mettre fin à la désin‐ formation. Ça va montrer que mon projet est un des plus avancés en matière de déve‐ loppement durable au Cana‐ da, s'enthousias­me-t-il.

Lui-même mène en ce mo‐ ment une étude approfondi­e de son GéoLagon qu’il prévoit présenter à la population dé‐ but octobre.

Le site aménagé à PetiteRivi­ère-Saint-François sera constitué d’un lagon artificiel et de 600 chalets. Depuis que le projet a été dévoilé, plu‐ sieurs voix se sont élevées pour le dénoncer.

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