Une Edmontonienne constitue une mosaïque à partir de photos prises en 10 ans

Dix ans, soit 3652 jours consécutifs et à raison d’une photo chaque jour, c’est le temps qu’il a fallu à la photographe d'Edmon‐ ton, Clare Gibson, pour constituer une riche banque de photos qui lui a servi à construire une mo‐ saïque d’images célébrant son exploit.

Le kaléidoscope a été par‐ tagé le 13 août sur les réseaux sociaux

Les milliers de photos réunies font un portrait de leur auteure que l’on aperçoit en filigrane avec son appareil photo et des ballons colorés.

En élargissant le spectre de la mosaïque, on peut détecter des photos individuelles de paysages, d'animaux domes‐ tiques, de tasses de café, d'un ciel nocturne, de la nature et de personnes dont certaines sont vêtues de noir et blanc, et d'autres de vêtements co‐ lorés.

Vous pouvez voir la pro‐ gression de ma créativité, mais aussi la façon dont je vois le monde. J’espère ainsi encourager les gens à trouver un peu de joie, de créativité ou de quelque chose de beau chaque jour, a déclaré Clare Gibson, lundi à l’émission Ed‐ monton AM de CBC.

Sur ses réseaux sociaux, elle a reçu de nombreux com‐ mentaires sur son projet ainsi que sur son engagement à le poursuivre.

Beaucoup de gens ont dit qu'ils attendaient avec impa‐ tience d'avoir ce petit peu de joie chaque jour pour détour‐ ner l'esprit.

Clare Gibson La photographe espère aussi inspirer d'autres per‐ sonnes, car il est important de trouver quelque chose que vous aimez faire chaque jour pour trouver un équilibre et améliorer sa santé mentale. Genèse du projet

Clare Gibson a lancé son projet le 14 août 2012 à Shef‐ field, au Royaume-Uni, où elle vivait. Elle prenait une photo par jour avec son téléphone et la publiait en ligne.

En septembre 2013, elle a déménagé à Edmonton où elle a poursuivi son projet.

Outre son cellulaire, elle a aussi utilisé un appareil photo professionnel, en fonction de ce qu'elle essayait de captu‐ rer.Même pendant les jours où elle avait peu d'inspiration, ou qu’elle devait rester à la maison après avoir contracté le virus de la COVID-19, elle a toujours réussi à prendre une photo.

J'aime beaucoup les ombres, la lumière et l'ombre, et j'aime regarder les choses sous un angle différent, a-telle confié.

Après avoir fêté les 10 ans du projet, Clare Gibson le poursuit, bien qu'elle n'ait pas encore choisi quand le termi‐ ner.

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Avec les informations de Kashmala Fida Mohatarem et Jered Stuffco