Plus de 8000 doses de vaccin contre la variole simienne attendues au N.-B.
Le Nouveau-Brunswick de‐ vrait recevoir plus de 8000 doses de vaccins contre la variole simienne dans les prochaines se‐ maines. La santé publique élargira alors l’éligibilité du vaccin aux groupes à risque.
On a eu une confirmation du gouvernement fédéral sur le nombre de doses addition‐ nelles de la province, donc on attend toujours leur arrivée, relate le médecin hygiéniste en chef adjoint par intérim du Nouveau-Brunswick, le Dr Yves Léger, mardi.
La province n’avait reçu jusqu'ici que 140 doses de vaccins contre la maladie. En raison de cette quantité mi‐ nime, seuls les contacts étroits des personnes at‐ teintes de la variole simienne peuvent avoir accès au vaccin.
Dès l’arrivée des doses supplémentaires, la stratégie de vaccination sera modifiée et misera sur une campagne préventive, ciblant les groupes plus à risque de contracter la maladie.
C'est la stratégie de vacci‐ nation actuellement utilisée en Ontario et du Québec, soit les provinces canadiennes qui signalent la majorité des cas au pays.
La santé publique ne connaît pas encore la date d’arrivée des vaccins supplé‐ mentaires dans la province, mais souhaite mettre en oeuvre la nouvelle stratégie de vaccination le plus tôt pos‐ sible.
Tout ça dépend de com‐ ment vite on va avoir les vac‐ cins, il y a des choses qui sont hors de notre contrôle, sou‐ ligne le Dr Yves Léger. On est en train de mettre en place pour dérouler le plus vite pos‐ sible et aussitôt qu’on sera prêt à le donner, bien sûr on va le communiquer au groupe éligible.
Le premier cas de variole simienne a été signalé au Nouveau-Brunswick, le 12 août. Depuis, personne n’a contracté la maladie.
Avec les informations de Karine Godin