Hausse des demandes d’inscription pour des programmes d’infirmières en Ontario
Plus de 13 000 personnes ont fait une demande d’inscription pour un pro‐ gramme universitaire en soins infirmiers cette an‐ née en Ontario, soit envi‐ ron 8 % de plus que l’an dernier et 25 % de plus qu’en 2018 et 2019, selon le Conseil des universités de l’Ontario.
Les collèges ont eux aussi noté une hausse marquée de l’intérêt pour les sciences infir‐ mières.
Plus de 12 000 étudiants ont fait une demande pour de ces programmes cette année. Il s’agit d’une augmentation de 14 % par rapport à 2021 et 25 % comparativement à 2018.
Selon des observateurs, cette hausse d’intérêt est liée à l’attention médiatique por‐ tée sur la profession durant la pandémie et l’offre de postes.
Princess Jibrin, diplômée universitaire en sociologie, a été acceptée en sciences infir‐ mières au Collège George Brown de Toronto. Elle com‐ mence le programme cet au‐ tomne.
La femme de 23 ans s'y est inscrite malgré les réticences de sa mère, une infirmière re‐ traitée, qui l'a prévenue qu'elle devrait faire des quarts de travail de 14 heures et qu'il peut être difficile pour la san‐ té mentale de voir la souf‐ france des patients.
Je vais faire ce que j'aime et aider les gens. Et je n'aurai pas de difficulté à me trouver un emploi.
Princess Jibrin, étudiante
en soins infirmiers
Places limitées
Nombre d'hôpitaux onta‐ riens font face à une pénurie de personnel. Des urgences ont même dû fermer tempo‐ rairement dans plusieurs ré‐ gions au cours des derniers mois.
Néanmoins, le nombre de places disponibles dans les programmes en sciences infir‐ mières demeure limité.
Le Conseil des universités de l’Ontario indique que la province a promis de financer cet automne 786 places de plus qu’en 2020 dans les pro‐ grammes universitaires en soins infirmiers.