Un programme de nutrition scolaire dans Windsor-Essex fait les frais de l’inflation
Le Programme de nutrition des élèves de l'Ontario (OSNP), qui nourrit 28 000 élèves dans 93 écoles parti‐ cipantes de Windsor-Essex, dit éprouver des difficultés en lien avec la hausse des prix des aliments.
L’ONSP, qui est géré par les Infirmières de l'Ordre de Vic‐ toria, déplore que son finan‐ cement public n'ait pas aug‐ menté malgré l’inflation du prix des denrées alimentaires.
Nous devons nous assurer que les fonds sont là pour combler le manque de finan‐ cement afin que nous puis‐ sions acheter ces denrées de bonne qualité en quantité suffisante pour desservir toute l'école, déclare Danielle Findlay, superviseure des rela‐ tions communautaires pour l'OSNP.
Selon elle, le gouverne‐ ment provincial et ses parte‐ naires donateurs financent 30 % du coût par élève d'envi‐ ron 2,50 $ par jour. L’OSNP est chargé de trouver des dona‐ teurs pour couvrir le reste.
Le programme fait face à des défis depuis le début de la pandémie. L’ONSP, n’avait plus accès aux écoles en rai‐ son des mesures sanitaires. Les Infirmières de l'Ordre de
Victoria a donc dû embaucher de l’aide extérieure pour em‐ baller la nourriture. Cela a en‐ gendré une hausse de coûts d’opération.
Le financement tempo‐ raire pour la COVID-19 pour couvrir ces frais n'est plus là, et les bénévoles manquent.
La pandémie a également entravé les efforts de collecte de fonds des agences et des clubs philanthropiques. Puis, l’inflation est venue enfoncer le clou.
Nous avions l'habitude de les aider avec nos collations pour enfants et nous avions l'habitude de livrer dans les écoles, abonde Ali Bazzi, res‐ ponsable du sauvetage ali‐ mentaire pour le programme UHC Hub of Opportunity Plentiful Harvest.
Ces actions se sont éteintes simplement parce que les dons ont ralenti ces derniers mois, note-t-il, ajou‐ tant que son organisation va néanmoins essayer d'offrir des collations cette année.
Danielle Findlay espère également convaincre d'autres clubs philanthro‐ piques et agences de re‐ prendre certaines collectes de fonds pour continuer à four‐ nir de la nourriture.
Les programmes de nutri‐ tion des élèves ne se conten‐ tent pas de remplir les ventres affamés. C'est une concentration accrue. C'est un comportement amélioré. Ça aide à assurer que les enfants fassent des choix sains à l'école et à la maison. Ça favo‐ rise les liens avec l'environne‐ ment et la terre.
Danielle Findlay, supervi‐ seure des relations commu‐ nautaires pour l'OSNP
Elle espère également que le gouvernement canadien annoncera un programme de repas scolaires dans le budget d'avril.