Des fournitures scolaires parfois difficiles à trouver

Dans la Péninsule aca‐ dienne, certains com‐ merces qui vendent des fournitures scolaires res‐ sentent les contrecoups de l’inflation et de la pandé‐ mie. Les prix grimpent et parfois, ils ont du mal à s’approvisionner.

C’est le cas chez Hamster 2M de Caraquet.

On a eu un peu de défi au niveau des sacs d’école de la collection Louis-Garneau, mais au niveau national, c’est là qui était le problème [...]. Le fabricant avait des conte‐ neurs qui ne rentraient pas au port. On vient juste de les avoir la semaine dernière, in‐ dique le propriétaire Mathieu Maillot.

Même son de cloche chez Stylopress de Tracadie.

Ça va assez bien malgré qu’on a eu beaucoup de diffi‐ cultés à avoir nos produits, in‐ dique la directrice de l’entre‐ prise Caroline Maillet.

C'est dur d'avoir les pro‐ duits. Habituellement nos sacs d’école arrivent fin juin et là ils sont arrivés fin juillet. Il y a même des fournisseurs, j’au‐ rais dû avoir leurs produits en juin, et je viens juste de les avoir.

Caroline Maillet, directrice ches Stylopress

La conséquence, selon Mme Maillet, est que les consommateurs sont plus à la dernière minute pour leurs achats de la rentrée qu’avant.

Des achats qui vont bon train

Elle constate quand même que les gens se permettent quelques fantaisies malgré des prix parfois plus élevés.

Veux, veux pas, une petite fille aime tout le temps avoir un cahier rose ou des choses comme ça. Mais ce n’est pas plus cher d’avoir ces produitslà. Des produits que les jeunes aiment, note Mme Maillet.

Mathieu Maillot aussi trouve que les ventes d'ar‐ ticles scolaires vont ronde‐ ment.

D’année en année, ça gros‐ sit tout le temps. Puis, je te di‐ rais que la rentrée chez nous ça commence début juillet. Aussitôt que l’école se ter‐ mine, il y a quand même une demande pour les produits scolaires, remarque-t-il.

Pour certains produits plus dispendieux, les clients vont tout de même être plus sélectifs remarque Jean-Mar‐ tin McGraw, propriétaire de l'entreprise Chez Chaussure et

Orthèse McGraw de Tracadie.

Je remarque une petite di‐ minution au niveau de l’achat local, au niveau de nos ventes pour le retour en classe, pré‐ sentement. On est un petit à l’arrière comparativement aux deux dernières années, ob‐ serve Jean-Martin McGraw.

Selon un sondage du Conseil canadien de com‐ merce de détail, 24 % des per‐ sonnes sondées ont dit dé‐ penser entre 51 et 100 $ pour l’achat de matériel lié à la ren‐ trée scolaire. Vingt-huit pour cent des répondants ont dit dépenser entre 101 et 200 $. Enfin, 23 % ont dit qu’ils dé‐ pensaient moins de 50 $ et 25 % ont indiqué qu’ils dépen‐ saient plus de 200 $.

Avec des informations de Mario Mercier