Les demandes électorales de la Chambre de commerce de Trois-Rivières
La pénurie de maind'oeuvre est l’enjeu priori‐ taire de la campagne élec‐ torale provinciale aux yeux de la Chambre de com‐ merce et d'industries de Trois-Rivières (CCI3R). Le manque de personnel qui afflige bon nombre d’entre‐ prises québécoises « doit être la priorité pour le pro‐ chain gouvernement », suggère-t-elle.
Pour trouver de nouvelles recrues, l’association de déve‐ loppement économique de‐ mande aux partis politiques de s’engager à augmenter la capacité d’accueil des nou‐ veaux arrivants, à Trois-Ri‐ vières, et à accélérer le traite‐ ment des demandes d’immi‐ gration.
Il faut également bonifier les incitatifs de prolongation de carrière pour les tra‐ vailleurs de 60 ans et plus, soutient le président du conseil d’administration, Pa‐ trick Massicotte. Nos per‐ sonnes d’expérience, on doit les garder le plus longtemps possible pour retarder l’âge moyen de départ à la retraite , a-t-il expliqué en entrevue à l’émission Toujours le matin.
À écouter :
L'entrevue de Patrick Mas‐ sicotte, président de la CCI3R, à l'émission Toujours le matin
Le crédit d’impôt pour pro‐ longation de carrière doit être augmenté, selon lui. Le 30 avril, lorsque les personnes font leur rapport d’impôt, c’est quelques centaines de dollars. Moi je voudrais qu’il soit au moins doublé ou re‐ voir les paliers d'imposition .
Patrick Massicotte pro‐ pose de porter à 20 000 $ le plafond de revenus non im‐ posables pour les travailleurs de 60 ans et plus.
Les entreprises qui moder‐ nisent leur usine et se tournent vers l’automatisa‐ tion pour contrer le manque de personnel devraient égale‐ ment obtenir de meilleurs cré‐ dits d’impôt de même qu’un appui financier, ajoute M. Massicotte.
Des programmes so‐ ciaux comme solutions à la pénurie de main-d’oeuvre
L’attraction d’immigrants ne suffira pas à pallier le manque de travailleurs si la
capacité d’accueil des villes n’augmente pas, avertit la Chambre de commerce et d'industries de Trois-Rivières, alors que le taux d'inoccupa‐ tion des logements à Trois-Ri‐ vières est inférieur à 1 %.
On parle beaucoup d’aller chercher des immigrants pour les amener en région, mais d’un autre côté, il faut qu’on ait un plan de développement pour le logement locatif , pré‐ cise Patrick Massicotte.
Il en va de même pour la pénurie de places en garderie, qui empêche des parents d’être pleinement disponibles au travail, ajoute l’organisa‐ tion.
faites au printemps, Shophika Vaithyanathasarma, de Qué‐ bec solidaire, et Martine Ouel‐ lette, de Climat Québec, font à nouveau campagne dans cette circonscription, tandis qu’Anne Casabonne, du Parti conservateur, a cette fois dé‐ cidé de briguer les suffrages dans Iberville, où la députée
Claire Samson ne se repré‐ sente pas.
Ailleurs en Montérégie, les châteaux forts caquistes semblent inébranlables. Le parti a d’ailleurs profité des départs de Danielle McCann et Suzanne Dansereau pour présenter deux nouvelles re‐ crues au potentiel ministériel, soit l’ex-PDG de la Chambre de commerce de l’Est de
Montréal Christine Fréchette (Sanguinet) et l’ex-mairesse de Sainte-Julie Suzanne Roy (Ver‐ chères).