Bromont se souvient du passage d’Élisabeth II dans sa municipalité en 1976

Des résidents de Bromont gardent un souvenir indé‐ lébile du passage de la reine Élisabeth II dans la municipalité en 1976, à l'oc‐ casion des épreuves équestres des Jeux olym‐ piques de Montréal.

Toute la famille royale s'était arrêtée à Bromont, à l'époque, puisque la fille de la reine, la princesse Anne, concourait dans les épreuves équestres des Jeux olym‐ piques. Certains Bromontois gardent à ce jour de beaux et bons souvenirs de cette visite royale en Estrie.

Roger Deslauriers, le direc‐ teur général de l'Association équestre Centaure, était le grand responsable de la logis‐ tique à Bromont lors des Jeux olympiques de 1976. Il se sou‐ vient très bien de la fébrilité qui régnait au sein de son équipe.

On avait oublié de réserver un véhicule pour transporter la reine et sa famille afin qu'elle puisse suivre sa fille sur le parcours de cross-coun‐ try. Le parcours faisait tout de même 5 miles, donc c'était un peu long à marcher. On a donc pris une camionnette, on a installé des poteaux dans la boîte et on y a attaché une banderole bleue et une banderole rouge, raconte-t-il.

Elle a trouvé ça bien drôle, elle a trouvé ça correct.

Roger Deslauriers, direc‐ teur général de l'Association équestre Centaure

Celle qui a détenu la cou‐ ronne britannique pendant 70 ans a par ailleurs charmé les Bromontois lors de son sé‐ jour, puisque malgré l'élimina‐ tion de sa fille dans la compé‐ tition, toute sa famille a déci‐ dé de rester sur place pour admirer les autres partici‐ pants.

Une cérémonie reli‐ gieuse en compagnie de la reine

L'ancienne mairesse de Bromont, Pauline Quinlan, dit s'être rendue à l'église angli‐ cane de Bromont à l'époque pour y participer à un service religieux en compagnie de la reine. Elle se souvient d'un moment unique et se consi‐ dère privilégiée d'avoir pu se tenir à quelques mètres de la famille royale lors de ce ser‐ vice religieux.

On a eu la chance de parti‐ ciper, c'était dans un petit lieu. La reine, le prince Phi‐ lippe et le prince Charles, qui est maintenant le roi Charles

III, étaient présents aussi. C'était un événement mar‐ quant pour nous. Il y avait un protocole aussi. On devait porter chapeau et gants, nous, les dames. On raconte à nos enfants et nos petits-en‐ fants cette chance qu'on a eue de croiser la reine.

Pour rendre hommage à Élisabeth II, la Ville de Bro‐ mont a d'ailleurs mis ses dra‐ peaux en berne, vendredi. Ils le demeureront jusqu'au cou‐ cher du soleil le jour des funé‐ railles d'Élisabeth II.

Avec les informations de Brigitte Marcoux

si un livre de condoléances à la disposition de ses résidents jusqu'au 16 septembre.

Du côté de Perth, il est possible pour les résidents de signer le livre à l'hôtel de ville jusqu'à 16 h vendredi. D'ailleurs, les drapeaux ont également été mis en berne.

Toujours en Ontario, à Bro‐ ckville, la Ville a aussi déposé un livre dans le hall de l'éta‐ blissement municipal que les citoyens peuvent signer jus‐

qu'à 16 h vendredi.