L’éducation, grande oubliée des élections québécoises?

Quelle est la vision des par‐ tis politiques en matière d'éducation? Des parents et des directions d'écoles se posent la question alors que les mesures en la ma‐ tière se font attendre.

Pénurie dans plusieurs ca‐ tégories de personnel, manque de vision d'en‐ semble, annonces à la pièce, délais dans les rénovations d'écoles : les problèmes sont pourtant nombreux, ont-ils souligné vendredi, au cours d'une conférence de presse conjointe.

L'éducation, dans cette campagne électorale, est pra‐ tiquement invisible. Pour nous, ce n'est pas normal, a déploré Nicolas Prévost, de la Fédération québécoise des di‐ rections d'établissements.

Des solutions ont été sou‐ mises aux différents partis po‐ litiques. Or, difficile de déter‐ miner si elles ont trouvé une oreille attentive, selon M. Pré‐ vost.

Les établissements sco‐ laires se plaignent notam‐ ment du manque d'employés, et pas seulement des ensei‐ gnants. Les éducatrices en services de garde et les pro‐ fessionnels de l'éducation sont aussi touchés, a souligné Carl Ouellet, de l'Association québécoise du personnel de direction des écoles.

Les problèmes sont connus depuis des années, in‐ dique de son côté Sylvain Martel, du Regroupement des comités de parents auto‐ nomes du Québec. On nous dit que l'éducation est une priorité, dit-il, mais on attend toujours que ça paraisse dans les décisions et les gestes.

C’est décevant qu’aucun parti ne propose qu’on réflé‐ chisse collectivement et de fa‐ çon sérieuse au système d’éducation.

Sylvain Martel, porte-pa‐ role du Regroupement des comités de parents auto‐ nomes du Québec

Les élections sont pour‐ tant le moment de réfléchir à la direction qu’on veut se don‐ ner, aux choix de société qu’on veut faire, ajoute-t-il.

Bien que les associations et regroupements ont parta‐ gé des pistes de solution, ils veulent entendre les idées mises de l'avant par les partis politiques.

L'éducation, ça fait partie des préoccupations de la po‐ pulation. Et la population doit savoir, insiste Kathleen Le‐ gault, de l'Association mont‐ réalaise des directions d'éta‐ blissements scolaires.

Depuis le déclenchement des élections, les partis poli‐ tiques ont égrené par-ci par-là quelques propositions en ma‐ tière d'éducation, sans jamais qu'elle se retrouve au coeur de la campagne.

La Coalition avenir Québec a notamment promis une pla‐ teforme en ligne pour les élèves qui ont des difficultés d’apprentissage, tandis que le Parti libéral du Québec a of‐ fert la gratuité des projets pé‐ dagogiques particuliers, comme le programme de sport-études.

Pour Kathleen Legault, les promesses des partis té‐ moignent des valeurs qu'ils entendent défendre, une fois au pouvoir. Et c’est là-dessus qu’on a besoin d’entendre les candidats : quelle est leur vi‐ sion de l’école québécoise?

Avec des informations d'Éric Plouffe et de La Presse canadienne

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ouvrir la poche. Ils vont ra‐ masser les plus grosses, puis ils vont fermer les poches. Ça ne paraît pas, ça fait qu'il faut faire attention pour détecter les signes de vols.

Après vérifications, il ne semble pas que les autres en‐ treprises ostréicoles de la ré‐ gion sont visées de la sorte.

Léon Lanteigne estime la valeur de ses pertes à 40 000 $.

Ouvrir l'oeil

En publiant des messages sur les réseaux sociaux, il de‐ mande aux résidents le long des côtes, dans le coin de Point-Alexandre, d'ouvrir l'oeil.

J'ai passé le message, lance-t-il. Les gens le long du littoral vont être plus atten‐ tionnés s'ils entendent des bruits ou s'ils voient des lu‐ mières ou des bateaux qui se promènent la nuit sans raison légitime. Je pense qu'ils vont m'aviser et je pourrais aviser peut-être la GRC.

Les caméras de sur‐ veillance à vision nocturne qu'il compte acheter au cours des prochains jours vont, es‐ père-t-il, décourager les vo‐ leurs.

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