À Calgary, la maladie hémorragique du lapin se propagerait chez les lapins sauvages
Des vétérinaires croient que la maladie hémorra‐ gique du lapin se répand au sein de la population de la‐ pins sauvages de Calgary, car de très nombreuses carcasses ont été retrou‐ vées dans deux quartiers de la ville.
La pathologiste vétérinaire de l'Université de Calgary, Jen‐ nifer Davies, a fait l'autopsie de sept carcasses de lapins sauvages.
Elle a découvert que cer‐ taines avaient des lésions au foie, suggérant que les lapins auraient contracté la maladie.
Nous n'avons pas encore confirmé le diagnostic, mais nous avons une forte suspi‐ cion basée sur les résultats de nos autopsies, dit-elle.
Elle attend la confirmation des analyses des échantillons envoyés au laboratoire de l'Agence canadienne d'inspec‐ tion des aliments à Winnipeg. L’Université de Calgary avait confirmé un premier cas en mai dernier.
C'est la première éclo‐ sion à Calgary
La maladie hémorragique du lapin (MHL) est provoquée par un virus très contagieux de la famille des Caliciviridae.
Ce virus rend malades sur‐ tout les lapins d'origine euro‐ péenne, qu'ils soient sau‐ vages ou domestiques.
Après l'infection au virus, la période d’incubation peut durer jusqu’à cinq jours. Les symptômes les plus com‐ muns sont la fièvre, des écou‐ lements du nez et des pro‐ blèmes neurologiques. La mort est souvent inévitable et il n’y a pas de traitement.
Cependant, la maladie ne se transmet pas au bétail ni aux autres animaux domes‐ tiques, comme les chats, et elle ne pose aucun risque pour les êtres humains.
La vétérinaire Letitia Mate‐ ri souligne toutefois que le vi‐ rus voyage facilement grâce par exemple au vent ou aux insectes et peut se coller aux vêtements et aux chaussures.
Nous ne pouvons pas at‐ traper ce virus, mais nous pouvons le transmettre, ditelle
Il est donc recommandé de ne pas toucher de lapin malade et de se laver les mains et ses vêtements en cas de contact rapproché avec un lapin contaminé.
La Ville de Calgary de‐ mande aux habitants de rap‐ porter tout cas suspicieux en contactant le 311. Dans un courriel, elle indique qu’elle n’a pas de statistique sur le nombre d'appels reçus pour l’instant, mais compte les comptabiliser.
Avec des informations de Jennifer Dorozio