Le portrait de la reine à l’ancien Winnipeg Arena sera de nouveau exposé au public

Le portrait géant de la reine Élisabeth II qui était autrefois un élément in‐ contournable des matchs de hockey et des concerts à Winnipeg pourrait bientôt être de nouveau exposé et visible pour le public.

Le propriétaire de l'oeuvre d'art, Ron D'Errico, affirme avoir l'intention de placer le tableau dans un hangar de son entreprise de sécurité

Il raconte avoir récem‐ ment acquis le hangar et qu'il prévoyait exposer le tableau avant la mort de la reine.

Il ajoute qu'un centre com‐ mercial s'est renseigné sur la possibilité d'accrocher tempo‐ rairement le tableau, mais n'a pas voulu en révéler l'empla‐ cement.

Le tableau de 5 mètres sur 7 a été accroché pendant des années dans l'ancien Win‐ nipeg Arena, chemin Maroons à proximité de ce qui est au‐ jourd'hui le centre commer‐ cial Polo Park. À cet endroit se jouaient notamment les matchs des Jets de Winnipeg. L'aréna a été en activité de 1955 à 2004.

Mais l'oeuvre a quitté l'édi‐ fice en 1999, lorsque le site a été utilisé pour les Jeux pan‐ américains.

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Elle a été entreposée à Whitby, en Ontario, pendant plus de dix ans avant d'être achetée par des dirigeants du Canadien National. Leur pro‐ jet a avorté, donc M. D'Errico a pu acheter le tableau, relatet-il.

Il faut une équipe de dix personnes pour manipuler le portrait géant de la reine.

M. D'Errico fait valoir qu'il garde de bons souvenirs du tableau depuis son enfance.

Quand il était accroché au plafond vous ne pouviez pas vous empêcher d'y jeter un coup d'oeil, parce que c'était hypnotisant. C'était très bien fait et ça vous distrayait à cer‐ tains moments du match, ra‐ conte-t-il.

Il se dit attristé par le dé‐ cès de la reine Élisabeth II, mais il se souvient de son hé‐ ritage lorsqu'il regardera le ta‐ bleau.

L'oeuvre d’art est actuelle‐ ment entreposée sous clé pendant la rénovation du hangar de son entreprise, mais il espère pouvoir propo‐ ser des visites au public lorsque l'immense tableau se‐ ra accroché. De plus, il veut s'assurer que le public puisse en profiter pendant des an‐ nées.

J'aimerais que le portrait revienne à l'organisation des Jets de Winnipeg, et s'il y avait une occasion de le remettre au club, j'aimerais définitive‐ ment que cela se fasse, sou‐ haite Ron D'Errico.

Avec les informations de La Presse canadienne, de Ra‐ chel Bergen et Joanne Ro‐ berts