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Deux véhicules emportés après l’affaisseme­nt d’une route au Lac-Saint-Jean

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Une opération d’urgence est en cours à Alma, au Lac-Saint-Jean, pour re‐ trouver une personne qui manque à l’appel à la suite de l'affaisseme­nt d'une portion de route, qui a em‐ porté deux véhicules.

L’affaisseme­nt s’est produit sur la route Ulysse, dans un secteur rural, lorsqu’un pon‐ ceau a cédé, vers 5 h 45. L'un des occupants des véhicules s'en est sorti indemne, mais les autorités tentent actuelle‐ ment de retrouver l’occupant de l’autre véhicule. Le secteur chevauche les municipali­tés d'Alma, de Saint-Henri-deTaillon et de L'Ascension-deNotre-Seigneur.

Les véhicules du service des incendies, des ambu‐ lances et la Sûreté du Québec ont été dépêchés sur place. Un hélicoptèr­e de la base mili‐ taire de Bagotville participe également aux recherches.

Deux véhicules sont tom‐ bés dans un trou dans la chaussée qui a été causé par la pluie. La route a été empor‐ tée. Le premier conducteur a réussi à sortir du véhicule, et l’autre véhicule a été transpor‐ té plus loin. On parle d'envi‐ ron 600 mètres, a expliqué le porte-parole de la Sûreté du Québec Hugues Beaulieu.

Le secteur a reçu une quantité importante de pluie au cours des dernières heures. Selon les données de Rio Tinto, qui gère le niveau du lac Saint-Jean, il est tombé jusqu'à 103 mm de pluie de‐ puis lundi au barrage de la Chute-du-Diable qui est situé en amont de l'endroit où sur‐ venu l'affaisseme­nt de la route. Le niveau du lac a ga‐ gné 6 cm en raison de ces fortes précipitat­ions pour se situer à 14,68 pieds.

Des municipali­tés sans électricit­é

Cet affaisseme­nt cause d'ailleurs d'importante­s pannes de courant dans les secteurs avoisinant­s puis‐ qu'un poteau électrique a été touché.

Près de 2000 clients d'Hy‐ dro-Québec sont actuelle‐ ment privés d'électricit­é dans plusieurs municipali­tés du nord du Lac-Saint-Jean. Des résidents des municipali­tés de Saint-Henri-de-Taillon, de Sainte-Monique et de SaintLudge­r-de-Milot sont notam‐ ment sont touchés par cette panne.

Plus de détails à venir

traient au public d’aider les enquêteurs.

L’incident lundi s’est termi‐ né à Hamilton. J’ai une étu‐ diante qui vit dans cette ré‐ gion et elle n’en savait rien, in‐ dique-t-il.

L’alerte au tireur actif a eu lieu à 16 h 23, plus de deux heures après la mort du poli‐ cier Andrew Hong lors de la première fusillade à Missis‐ sauga. La police régionale de Peel n’a pas voulu préciser quand elle a décidé d’envoyer l’alerte ni qui a pris la décision.

Par ailleurs, quelques mi‐ nutes après que l’alerte a été envoyée, la police régionale de Halton a publié un mes‐ sage Twitter pour dire que le tireur avait été appréhendé.

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Plus d’informatio­ns né‐ cessaires

Selon Terry Flynn, les alertes d’urgence peuvent jouer un rôle crucial pour in‐ former les gens d’une situa‐ tion d’urgence active, mais elles ne sont efficaces que si elles donnent au public une idée de comment réagir.

L’alerte faisait référence à une voiture volée. Comment puis-je la différenci­er de toutes les autres voitures sur la route?

Terry Flynn, professeur de la gestion des communica‐ tions, Université McMaster

Dans ce cas spécifique, l’alerte ne donnait pas au pu‐ blic des actions concrètes, ex‐ plique le professeur.

Le système canadien Alert Ready a été mis en place en 2015. En Ontario, les alertes sont administré­es par la Police provincial­e de l’Onta‐ rio (PPO).

La majorité des alertes sont diffusées pour prévenir le public de catastroph­es na‐ turelles. Selon Alert Ready, 158 des 169 alertes émises en Ontario cette année concer‐ naient des tornades.

Elles sont rarement utili‐ sées pour des urgences civiles comme un tireur actif. Les ser‐ vices de police régionaux doivent soumettre une de‐ mande et la PPO doit l’accep‐ ter et diffuser dans la région concernée.

Jacob Westfall, directeur de la technologi­e chez Public Emergency Alerting Services Inc., explique que cela peut parfois ralentir les choses.

L’ensemble du processus peut certaineme­nt prendre du temps, dit-il.

Un système qui varie se‐ lon la province

Selon M. Westfall, certains services de police d’autres provinces ont un accès direct aux plateforme­s qui envoient les alertes d’urgence.

D’autres régions du pays, surtout dans l’Ouest, ont un peu plus d’expérience avec les systèmes d’alerte publique, constate-t-il.

Récemment, des alertes ont été utilisées par la Gen‐ darmerie royale du Canada (GRC) pour faciliter la re‐ cherche de Myles et Damien Sanderson, les frères qui ont tué 10 personnes lors d’une attaque à l’arme blanche en Saskatchew­an au début du mois.

Dans ce cas, la police a in‐ clus des informatio­ns sur les véhicules des suspects.

Cependant, certains dé‐ plorent l’absence d’alerte dans le massacre en NouvelleÉc­osse.

Au moment de la fusillade qui a fait 22 morts les 18 et 19 avril 2020, tous les services de police de Nouvelle-Écosse devaient envoyer une de‐ mande d’alerte et le texte qui l’accompagna­it au bureau provincial de gestion des ur‐ gences.

Des documents publiés par l’enquête publique sur les fusillades montrent qu’une si‐ tuation de tireur actif ne ré‐ pondait pas aux critères d’en‐ voi pour une alerte d’urgence il y a deux ans. Par ailleurs, la GRC avait refusé à plusieurs reprises d’émettre directe‐ ment des alertes d’urgence au cours des années qui ont pré‐ cédé la tragédie.

Dans le cas des fusillades lundi, Jacob Westfall indique que c’est la première fois que la police de Peel émet une alerte pour un tireur actif. Il ajoute qu’il y a eu quelques alertes au tireur actif en Onta‐ rio au cours de la dernière an‐ née, surtout dans le nord de la province.

Avec les informatio­ns de CBC

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