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La voiture partagée, un nouveau moyen de se déplacer pour des locataires d’Ottawa

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Les résidents d’un com‐ plexe de la Société de loge‐ ment communauta­ire d'Ottawa (SLCO) disposent maintenant d’un nouveau moyen pour se déplacer en ville : un véhicule élec‐ trique à partager qu’ils peuvent emprunter pour se rendre à l’épicerie, à leurs rendez-vous médi‐ caux et à d’autres sorties essentiell­es.

Cette initiative, qui a vu le jour mardi, est le fruit d’une collaborat­ion entre la SLCO, Hydro Ottawa, le Fonds d’ac‐ tion climat d’Ottawa et l’entre‐ prise d’autopartag­e Commu‐ nauto. Elle a été présentée comme étant le premier pro‐ gramme d'autopartag­e entiè‐ rement électrique à être offert dans un complexe de loge‐ ments abordables en Ontario.

Le véhicule à hayon Kia Ni‐ ro pourra être utilisé par tous les membres de Communau‐ to, mais il est surtout destiné aux résidents de Mosaïq, un complexe résidentie­l mo‐ derne situé sur l’avenue Glad‐ stone, qui a ouvert ses portes plus tôt cette année.

Ce véhicule offre des op‐ tions, a résumé le conseiller municipal sortant, Mathieu Fleury, également président du conseil d’administra­tion de la SLCO.

Il a fait remarquer que les résidents de Mosaïq vivent dans une communauté où l'on peut marcher et qu'ils au‐ ront bientôt un accès facile à la nouvelle station de train lé‐ ger de Gladstone. Mais ils doivent encore se déplacer pour atteindre des magasins plus importants et d'autres commodités qui ne sont pas disponible­s dans le voisinage immédiat.

L'épicerie la plus proche d'ici se trouve à l'angle de So‐ merset et Bank, ce qui, pour la plupart des gens, est compli‐ qué à atteindre et, en hiver, peut représente­r un défi, a-t-il expliqué.

Avoir accès à une option de covoiturag­e, c'est bien pour l'épicerie, c'est bien pour d'autres courses qui pour‐ raient nécessiter des dis‐ tances plus longues.

Mathieu Fleury, président de la Société de logement communauta­ire d'Ottawa

Pour la qualité de vie

Le directeur général du Fonds d'action climat d'Otta‐ wa, Steve Winkelman, a quali‐ fié l'initiative de pièce man‐ quante de l'écosystème de la mobilité qui répond à la fois aux besoins des résidents et aux objectifs climatique­s de la ville.

Il s'agit d'une question de qualité de vie, et c'est ainsi que nous pourrons progres‐ ser en matière de climat, a-t-il déclaré.

Mimo Nielsen, qui a em‐ ménagé dans son apparte‐ ment d'une chambre en fé‐ vrier, affirme qu'il n'avait pas renouvelé son permis de conduire et qu'il ne pouvait pas se permettre de payer le coût d'une voiture, y compris l'assurance et l'essence.

Il explique que cette initia‐ tive pourrait l'inciter à re‐ prendre son permis afin de pouvoir visiter les grands ma‐ gasins en périphérie d’Ottawa et voir des parties de la ville qu'il voit rarement.

Je pense que c'est une ex‐ cellente idée. Je pense aussi que c'est un bon incitatif pour ceux qui ne conduisent pas à envisager d'obtenir un per‐ mis. Je pense aussi que les vé‐ hicules électrique­s sont l'ave‐ nir.

Une autre résidente de Mosaïq, Nzigiria Nuwara, pos‐ sède sa propre voiture, mais elle est d'accord pour dire que le nouveau service pourrait profiter à beaucoup de ses voisins.

Ici, si vous n'avez pas de voiture, il est difficile de vivre. Il y a beaucoup de personnes âgées dans l'immeuble, des personnes qui ont des pro‐ blèmes de santé. Ce sera plus facile pour elles, si les [frais de location] ne sont pas élevés.

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À cet effet, les résidents de

Mosaïq et de quatre proprié‐ tés voisines de la SLCO qui souhaitent adhérer à Com‐ munauto bénéficier­ont d'un rabais sur la caution rembour‐ sable initiale, soit une écono‐ mie de 500 $ pour les per‐ sonnes seules ou de 750 $ pour les familles, ainsi qu'un crédit de 40 $ pour les utilisa‐ teurs qui paient à l'utilisatio­n.

Les utilisateu­rs peuvent calculer le coût estimé de leur voyage, qui est basé sur une combinaiso­n de distance et de durée, sur le site web de Communauto.

Le chef de projet de Com‐ munauto, Wilson Wood, croit que l'initiative sera un succès. Il espère maintenant qu'elle s'étendra bientôt à d'autres propriétés de la SLCO.

C’est la première de ce que nous espérons être de nom‐ breuses initiative­s similaires.

Avec les informatio­ns d’Alistair Steele, de CBC News

tien D’Astous, s’est réjoui de voir autant de participan­ts qui en auront profité, espèret-il, pour établir de nouveaux liens d’affaires.

C’est toujours un franc suc‐ cès. C’est important pour un milieu comme le nôtre, qui est peu minéral, où il y a peu de traitement de minerai, de ras‐ sembler les grandes entre‐ prises et les fournisseu­rs de services, qui eux, souvent, ha‐ bitent à Amos ou dans la MRC Abitibi, et de les mettre en re‐ lation, en contact. On veut maintenir le cap de dévelop‐ per la filière minérale dans notre secteur. C’est essentiel et bien vu par notre commu‐ nauté entreprene­uriale, af‐ firme M. D’Astous.

Une activité incontour‐ nable

Pour Marc-André La‐ vergne, directeur général ré‐ gional du projet Wasamac de Yamana Gold, à Rouyn-No‐ randa, cette Journée maillage minière est vite devenue un incontourn­able.

C’est important pour notre équipe d’être présente, parce que ça nous permet d’expli‐ quer aux fournisseu­rs de la région de l’Abitibi notre projet, les activités qui ont lieu et qui s’en viennent sur le projet Wa‐ samac. Ça nous permet égale‐ ment de comprendre les ser‐ vices qui sont offerts et de rencontrer les nouvelles en‐ treprises qu’on n’a pas eu la chance de rencontrer jusqu'à maintenant. C’est vraiment une journée qu’on ne veut pas manquer, souligne-t-il.

Même son de cloche de la part d’Alger St-Jean, chef des opérations chez Magneto In‐ vestments, la société qui dé‐ veloppe le projet Dumont à Launay, près d’Amos.

Pour nous, c’est très im‐ portant de garder le lien avec les fournisseu­rs de services dans le domaine minier pour le projet Dumont qui s’en vient, maintenant que les conditions sont bonnes avec le prix du nickel. On veut être certain qu’on maintient ces liens-là avec les fournisseu­rs locaux, pour qu’on soit prêt pour le démarrage du projet auquel on travaille depuis des années, fait-il valoir.

Le contact humain

Mario Rouillier, président du Groupe Rouillier, est quant à lui très heureux de pouvoir renouer avec les gens de l’in‐ dustrie, lui dont l’entreprise se spécialise dans le forage. Se‐ lon lui, ce contact humain faci‐ lite beaucoup le développe‐ ment des relations d’affaires.

« Ça fait trois ans qu’on n’a pas rencontré nos gens. C’est l’occasion de les revoir ou de se présenter, parce qu’il y a des nouvelles figures et nous offrons de nouveaux services. C’est toujours bénéfique de rencontrer les gens et garder le contact, il n’y a rien qui va remplacer ça. On en a fait des rencontres, mais via la tech‐ nologie, avec Teams ou Zoom, et ce n’est pas pareil du tout. Le contact est différent. On a quand même pu faire des af‐ faires, mais la chaleur hu‐ maine n’est pas là et le cou‐ rant ne passe pas de la même façon », fait-il observer.

La Journée maillage mi‐ nière d’Amos reviendra en 2024.

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