Course à la mairie d’Ottawa : Sutcliffe promet 100 000 nouvelles maisons en 10 ans
Après Catherine McKen‐ ney, Mark Sutcliffe est le second candidat parmi les favoris à dévoiler son pro‐ gramme électoral en ma‐ tière de logement cette se‐ maine.
Mark Sutcliffe promet d'ouvrir la voie à la construc‐ tion de 100 000 maisons à Ot‐ tawa au cours de la prochaine décennie, dont 1000 loge‐ ments communautaires chaque année, s'il est élu maire le 24 octobre.
L’un des candidats ve‐ dettes de l’élection municipale à Ottawa souhaite offrir des incitatifs ciblés pour favoriser la construction, des change‐ ments de zonage et le dé‐ ploiement de terrains munici‐ paux.
Il entend rationaliser le processus de développement pour faciliter la construction de plus de maisons, plus rapi‐ dement, afin de suivre la croissance démographique d'Ottawa.
Debout devant la station du train léger Bayview, où la Ville possède plusieurs hec‐ tares de terrain, M. Sutcliffe a estimé que la Ville doit mettre en oeuvre des plans pour construire plus de logements sur ses propres terrains, et même sur les voies ferrées.
Tout autour de nous, il y a des terrains vides et la Ville possède 21 acres de ces ter‐ rains, a-t-il martelé. Cela équi‐ vaut à environ 100 millions de dollars… et c’est vide. Nous parlons depuis 20 ans de construire ici, je veux qu’on le fasse enfin.
S'il est élu, M. Sutcliffe pro‐ met, dans les 30 premiers jours de son mandat, de réunir la Société de logement communautaire d'Ottawa, des fournisseurs de loge‐ ments sans but lucratif, des constructeurs d'habitations, des métiers du bâtiment, des syndicats, des planificateurs, des universités, des groupes de citoyens et des représen‐ tants du gouvernement afin d'élaborer un plan stratégique pour éliminer les obstacles à l'obtention des logements né‐ cessaires sans élargissement des limites urbaines.
Exonération et réduc‐ tion des frais
Un élément clé du pro‐ gramme sur le logement de M. Sutcliffe consiste à réduire ou à éliminer les frais d’amé‐ nagement – l'argent facturé pour les nouvelles construc‐ tions afin de couvrir certains frais comme les tuyaux, le transport en commun et les centres communautaires – et d'autres frais municipaux pour les ensembles résiden‐ tiels où au moins 20 % des lo‐ gements sont abordables. Ce‐ la comprendrait tous les im‐ meubles de bureaux conver‐ tis en résidences.
Il autoriserait également des exemptions relativement à la hauteur maximale autori‐ sée dans certains cas et élimi‐ nerait les frais de demande de planification pour les projets comprenant 40 % de loge‐ ments abordables.
Son plan ne précise toute‐ fois pas ce que signifie le terme abordable - qu'il soit fixé à 80 % des taux du mar‐ ché ou à 60 %, par exemple.
Il n’a pas non plus évalué le coût de ses mesures, préci‐ sant qu'il publierait son plan financier plus tard dans la campagne.
Dans l'ensemble, je pense que nous pouvons absorber [la suppression des frais] dans le cadre d'une stratégie plus large de financement du dé‐ veloppement et de la crois‐ sance de la ville au cours des prochaines années, a-t-il expli‐ qué.
Dans la course à la mairie d’Ottawa, Catherine McKen‐ ney, qui fait aussi partie des favoris, soutient également la suppression de certains frais d'aménagement, tout en esti‐ mant que cela devra être fait avec précaution pour ne pas que la facture retombe finale‐ ment sur les contribuables.
Comme beaucoup d'autres candidats à la mairie, M. Sutcliffe veut réduire la bu‐ reaucratie pour accélérer le processus d'approbation pour faire construire des mai‐ sons, et mettrait en place un guichet unique pour approu‐ ver les nouveaux logements et les propriétés locatives. Et comme d'autres candidats, peu de détails sont actuelle‐ ment disponibles sur la ma‐ nière exacte dont cela se fe‐ rait.
Logement supervisé
Pour lutter contre l'itiné‐ rance, M. Sutcliffe dit qu'il adopterait une politique vi‐ sant à offrir des logements et des services de soutien dans un premier temps, travaille‐ rait pour augmenter le nombre de logements de transition et s'éloignerait du recours aux refuges et aux motels.
M. Sutcliffe a indiqué à CBC respecter l'ambition et la pas‐ sion de Catherine McKenney pour la question de l'itiné‐ rance - Catherine McKenney promet de mettre fin à l'itiné‐ rance chronique d'ici quatre ans - mais il pense que la voie à suivre est de construire des logements plus abordables et d'augmenter les soutiens so‐ ciaux.
Un peu plus tôt cette se‐ maine, Catherine McKenney a déjà dévoilé son programme en matière de logement et d'itinérance. Autre candidat vedette à la succession de Jim Watson, Bob Chiarelli n'a, pour sa part, pas encore dé‐ voilé la sienne.
Avec les informations de Joanne Chianello de CBC News
[existantes], ce qui nécessite aussi du budget, poursuit celle qui dit avoir interpellé tous les candidats de la région afin de connaître leurs enga‐ gements.
Une grosse partie du 500 millions, c’est du rattra‐ page pour répondre adéqua‐ tement aux besoins et pour éviter un bris de services. Il y a aussi tout un volet, qui touche les infrastructures, qui n’est pas compris.
Frédérique Delisle, direc‐ trice générale, Loisir sport Ou‐ taouais
La mairesse de Gatineau, France Bélisle, a d’ailleurs fait mention des infrastructures lorsqu’elle a récemment dres‐ sé sa liste d’épicerie aux candi‐ dats de l’Outaouais qui briguent un siège à l’Assem‐ blée nationale.
Au coeur de ses dix de‐ mandes prioritaires, on re‐ trouve en quatrième posi‐ tion : [...] Appuyer Gatineau dans la mise à jour de ses in‐ frastructures sportives, ré‐ créatives et communautaires.
Récemment, les besoins en infrastructures de la Ville de Gatineau ont été évalués à un demi-milliard de dollars.
Comme les grandes villes au Québec, Gatineau ne dis‐ pose pas non plus des res‐ sources financières suffi‐ santes pour faire face à toutes les pressions sur ses infra‐ structures. [...] L’écart et les enjeux sont trop grands pour que des mesures ponctuelles permettent de régler ce pro‐ blème, a détaillé France Bé‐ lisle.
Ce que proposent les partis politiques
Radio-Canada a demandé aux cinq principaux partis po‐ litiques quelles étaient leurs promesses électorales concer‐ nant les sports et les loisirs.
Coalition avenir Qué‐ bec :
La Coalition avenir Québec (CAQ) n’a pas encore dévoilé une seule promesse à ce su‐ jet, mais le parti précise que ses engagements en matière de loisirs et de sports seront dévoilés dans les prochains jours.
Lors du lancement de la campagne de la CAQ en Ou‐ taouais, le député sortant de Chapleau Mathieu Lévesque avait abondé en ce sens.
Pour le moment, il va y avoir des engagements [pro‐ vinciaux] qui vont se décliner dans les régions. On va laisser le premier ministre [François Legault] faire les annonces. Ensuite, on va vous les trans‐ mettre avec plaisir, avait-il ex‐ pliqué le 1er septembre der‐ nier.
Parti libéral du Québec :
De son côté, le Parti libéral du Québec (PLQ) n’a pas énoncé de promesses en la matière pour la région de l’Outaouais. Par contre, le PLQ a mis de l’avant certaines re‐ commandations provinciales.
Le montant du crédit d’im‐ pôt remboursable pour l’ins‐ cription à des activités phy‐ siques, artistiques, culturelles ou récréatives passerait de 500 $ à 1000 $ par enfant, et pourra être utilisé pour l'achat d'équipement ou pour des compétitions, peut-on lire dans la plateforme libérale où il est également question de créer un ministère du Sport et des Loisirs.
Au cours des dernières an‐ nées, le PLQ, et plus particu‐ lièrement son député sortant Enrico Ciccone, a fait des coups à la tête et des consé‐ quences de ceux-ci une priori‐ té. Cela est mis en évidence dans ses engagements électo‐ raux. Le parti veut mettre en place un registre des commo‐ tions cérébrales, en plus d’in‐ terdire les batailles dans les sports chez les moins de
18 ans.
Québec solidaire :
Québec solidaire (QS) n'a, pour sa part, qu’un seul enga‐ gement électoral en sports et en loisirs. QS souhaite que tous les frais scolaires au pri‐ maire et au secondaire, y compris le coût des pro‐ grammes sportifs ou artis‐ tiques, soient éliminés.
Parti québécois :
Le Parti québécois (PQ) a promis d’intégrer un mini‐ mum de 30 minutes d’activité physique, motrice ou de loisir par jour, du CPE au secon‐ daire en plus d’appuyer le dé‐ veloppement d’installations sportives, récréatives et de plein air partout du Québec.
Le PQ veut également faci‐ liter l’accès des jeunes aux ac‐ tivités parascolaires. Pour y arriver, il a été question de rendre la gratuité à certains programmes pédagogiques particuliers.
Sa candidate dans la cir‐ conscription de Hull, Camille Pellerin Forget, a dit avoir re‐ marqué des besoins criants. La physiothérapeute de for‐ mation a constaté, entre autres, des terrains de soccer qui sont presque imprati‐ cables et que l’Outaouais a de la difficulté, ne serait-ce que sur le plan des infrastructures.
Cela dit, elle ne s’est pas engagée formellement à res‐ pecter les demandes formu‐ lées par la CASQ. Par contre, la péquiste s’engage à ce que son organisation politique écoute attentivement les de‐ mandes des fédérations spor‐ tives.
On investit dans notre sys‐ tème de santé quand on in‐ vestit dans le sport. On inves‐ tit dans le décrochage scolaire quand on investit dans le sport. Ça a une portée beau‐ coup plus grande que celle du ballon de soccer.
Camille Pellerin Forget, candidate du PQ dans Hull
Parti conservateur du Québec :
Avant même le début de la campagne électorale, le Parti conservateur du Québec (PCQ) avait déjà fait savoir l’importance que le parti allait accorder à l’activité physique. Le 22 août, son chef Éric Du‐ haime a promis d'obliger tous les enfants à faire un mini‐ mum de 30 minutes d'éduca‐ tion physique tous les jours, préférablement le matin, de la maternelle à la fin du secon‐ daire.
Deux semaines plus tard, le parti a annoncé, lundi, vou‐ loir offrir un crédit d’impôt de 500 $ pour les abonnements au gymnase. Plusieurs autres mesures figurent dans la pla‐ teforme des conservateurs provinciaux.
Le candidat du PCQ dans Papineau, Marc Carrière, s’est engagé à aller encore plus loin afin de favoriser la prévention en santé. Il a également rap‐ pelé son passé de politicien à la Ville de Gatineau, où il a no‐ tamment été présidence de la Commission des loisirs et des sports.
Je connais donc tout le processus de réflexion me‐ nant à une demande de fi‐ nancement, s'est targué le candidat qui a donné en exemple la récente inaugura‐ tion du premier bassin aqua‐ tique multifonctionnel exté‐ rieur à Gatineau.
Marc Carrière a poursuivi en mentionnant être très ou‐ vert aux suggestions prove‐ nant des cinq circonscriptions de l’Outaouais.
Les besoins sont grands aux quatre coins de l’Ou‐ taouais en termes d’agrandis‐ sements et de constructions de nouvelles écoles. Le PCQ se fera un point d’honneur d’y voir.
Les besoins dans les MRC locales
Du côté des MRC de l’Ou‐ taouais, seule la MRC de Papi‐ neau a énuméré ses de‐ mandes par l’entremise de son préfet Benoit Lauzon.
Ce dernier souhaite favori‐ ser le travail et l’esprit com‐ munautaire entre le gouver‐ nement, les municipalités, les écoles, les institutions, les or‐ ganismes et [les] autres entre‐ prises.
Les demandes de Benoit Lauzon pour les sports et loisirs :
L’appui pour les infrastruc‐ tures;
Continuer à investir dans le plein air tout en gardant l’identité « naturelle » de la ré‐ gion;
Développer les sports, l’ac‐ tivité physique et les forma‐ tions en parascolaire en mi‐ lieu rural;
Prévoir systématique‐ ment, pour les routes, l’acco‐ tement élargi pour la pratique du vélo;
Aménager des lieux, par exemple entre l’école et le centre communautaire, pour les rendre attrayants afin de favoriser les déplacements ac‐ tifs;
Améliorer l'accessibilité des Fédérations afin d’avoir les meilleures connaissances pour le développement des sports et des infrastructures;
Offrir des programmes de financement plus souples sur les critères;
Poursuivre les démarches pour l’attrait du hockey. « Il faut que les jeunes retrouvent le goût de jouer ».
Les MRC des Collines-del'Outaouais et de Pontiac n’ont pas répondu à la de‐ mande de Radio-Canada. La MRC Vallée-de-la-Gatineau a choisi de transférer la de‐ mande au maire de Grace‐ field, Mathieu Caron, qui n’a pas donné suite au courriel de Radio-Canada.
tée sortante
Émilise Lessard-Therrien milite depuis 2019 pour l’at‐ teinte de la norme provinciale de 3 nanogrammes d'arsenic par mètre cube dans l'air (ng/m3) annuellement.
Certains jugent qu’elle est toutefois allée trop loin. C’est le cas de Martin Lapierre, qui habite aussi dans le quartier Notre-Dame. Il est également l’un des 600 employés de la Fonderie Horne.
En fait, elle ne dit pas ou‐ vertement qu’elle veut la fer‐ meture de la fonderie, mais quand on dit qu’on veut 3 na‐ nogrammes demain matin, alors qu’aucune fonderie mondialement le fait, c’est une fermeture qu’elle veut, soutient-il.
Selon lui, l’entreprise doit s’améliorer, mais la députée sortante pousse trop fort.
Des fois, avec les propos de madame Émilise, on a l’im‐ pression en tant que tra‐ vailleurs qu’on participe à un génocide. C’est dans l’exagéra‐ tion et un moment donné, il faut revenir sur terre, ex‐ prime-t-il.
Ces propos trouvent écho chez de nombreux collègues qui disent vouloir voter stra‐ tégique le 3 octobre pour s’as‐ surer de la défaite de la portecouleurs de Québec solidaire.
Il n’y a pas de ligne direc‐ trice, chacun est libre de voter comme il veut, mais c’est sûr que nous, on se mobilise pour tenter de faire élire un autre candidat, souligne Jonathan Tremblay, un autre employé de la Fonderie Horne.
Un enjeu qui soulève les passions
L’enjeu soulève les pas‐ sions et attire de nouveaux électeurs dans les deux camps.
Selon moi, la députée ac‐ tuelle a davantage agi comme une activiste que comme une politicienne réfléchie. Elle était très portée vers les manifesta‐ tions, les revendications, et elle n’a pas cherché à appro‐ fondir le sujet, nous a affirmé l’enseignant en génie civil au Cégep de l’Abitibi-Témisca‐ mingue, Patrick Mainil.
Il assure ne pas avoir l’ha‐ bitude de voter aux élections provinciales, mais qu’il s’est senti interpellé par le dossier de la qualité de l’air cette an‐ née.
Un vote stratégique pour‐ rait bien favoriser le candi‐ dat caquiste Daniel Bernard, perçu comme le principal ad‐ versaire de la députée sor‐ tante, mais les multiples me‐ naces de fermeture de la fon‐ derie du premier ministre François Legault ont aussi pe‐ sé lourd sur les employés.
Je pense qu’il a peut-être parlé trop vite et qu'il n'a pas regardé tous les enjeux, es‐ time pour sa part Jonathan Tremblay.
Ne pas oublier autres enjeux les
Alors que le débat à Rouyn-Noranda retient toute l’attention, la préfète du Té‐ miscamingue, Claire Bolduc, signale que ce dossier a un impact majeur sur toute la cir‐ conscription.
Soyons clairs : ça fait mal à tout le monde et de toutes les façons possibles. Ça fait mal sur le plan de la santé, ça fait mal sur le plan économique, ça fait mal sur le plan du déve‐ loppement, de l’attractivité et même sur le plan culturel. C’est vraiment localement qu’on va devoir reprendre la balle au bond et le jouer en toute solidarité et toute cohé‐ sion, affirme Mme Bolduc.
Claire Bolduc fait aussi re‐ marquer que tout ce débat entourant la Fonderie Horne fait de l'ombre aux autres en‐ jeux de la circonscription.
On comprend la popula‐ tion de Rouyn-Noranda de vouloir que cet enjeu soit trai‐ té, mais au-delà de ça, il y a les enjeux de transport, de trans‐ port collectif, il y a les enjeux de disponibilité des soins de santé sur tout le territoire de Rouyn-Noranda/Témisca‐ mingue. Il y a des enjeux de main-d'oeuvre, ça frappe tout le monde. Il y a des enjeux de qualité de l’état de nos infra‐ structures, précise-t-elle.
La députée solidaire est en effet intimement liée avec le Comité arrêt des rejets et émissions toxiques de RouynNoranda. L’une des porte-pa‐ role de l'organisme, Nicole Desgagnés, est d’ailleurs son agente officielle pour sa cam‐ pagne électorale.
ture, cette énorme pyramide. Ça a pris trois jours avant qu’on ait une réponse posi‐ tive, donc tout le monde est devenu positif. J’ai vu des gens décéder à cause de cela.
Il a alors décidé de se lan‐ cer en politique.
Je m'implique parce que je veux que le système de santé change et M. Dubé [le mi‐ nistre de la Santé] a un ex‐ cellent plan et il voudrait que je travaille avec lui. Et pour ça, il faut que les citoyens me fassent confiance.
Samuel Gatien, candidat de la Coalition avenir Québec dans La Pinière
Le Dr Gatien se décrit comme un workaholic et se dit prêt à conjuguer à la fois la vie de médecin, de député et de jeune père. Le directeur de sa campagne est aussi son conjoint.
Ça fait plus de neuf ans que je suis avec Jonathan et plus de sept ans qu'on est mariés, dit-il. On a eu la chance d'avoir une petite fille grâce à une mère porteuse, donc on vit la vie de Papa, c'est extraordinaire.
Les demandes de la mai‐ resse
Plusieurs candidats ont rencontré la mairesse de Bros‐ sard, Doreen Assaad, pour en‐ tendre ses demandes à l’ap‐ proche des élections. Re‐ mettre en bon état le boule‐ vard Taschereau, qui relève du ministère des Transports du Québec, fait partie de ses priorités.
Juste au niveau de l'entre‐ tien, on voit qu'il y a un pro‐ blème. Le nombre de nids-depoule, c'est vraiment dans un état inacceptable, insiste la mairesse.
C'est sûr que je vais y tra‐ vailler, s’engage Linda Caron. C'est une artère principale et il y a des sections dans Bros‐ sard mal en point.
Oui je m'engage à m'assu‐ rer que Taschereau soit remis à neuf, ajoute le candidat ca‐ quiste qui dit se demander en circulant s’il va se sortir de là avec une crevaison ou un pneu en moins.
La mairesse demande éga‐ lement aux candidats d’inter‐ venir pour qu’on règle le pro‐ blème de pannes d’électricité à répétition dans certains sec‐ teurs de Brossard. HydroQuébec affirme que la végéta‐ tion abondante à proximité des fils est en cause, mais que ses équipes sont mobilisées pour améliorer le service. Dans les secteurs probléma‐ tiques, le réseau est vieillis‐ sant et des arbres matures surplombent les lignes, ce qui augmente la probabilité des pannes, écrit un porte-parole de la société d'État.
Les principaux partis re‐ présentés
Les cinq principaux partis présentent des candidats dans la circonscription de La Pinière. Le Parti québécois présente Suzanne Gagnon, une militante de longue date et enseignante de français établie à Brossard depuis 10 ans. Le Parti conservateur présente une diplômée en droit et agente correction‐ nelle d’origine bulgare, Tzarev‐ na Bratkova, et Québec Soli‐ daire présente le jeune écono‐ miste Jean-Claude Mugaba.