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La demande pour le vaccin contre la COVID-19 en baisse au N.-B., selon les pharmacien­s

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L’arrivée du vaccin biva‐ lent, ce vaccin adapté au variant Omicron, pousse les Néo-Brunswicko­is à se demander s’ils obtiendron­t une dose de rappel cet au‐ tomne. Si des pharmacien­s remarquent que la de‐ mande pour un vaccin contre la COVID-19 est en baisse, ceux-ci recom‐ mandent tout de même d’obtenir leur dose de rap‐ pel le plus rapidement pos‐ sible.

Selon la santé publique, le vaccin bivalent est le premier vaccin capable de protéger la population contre la source originale du virus, mais aussi contre le variant Omicron.

À Edmundston, le pharma‐ cien François Ouellette re‐ marque que l’engouement pour la vaccinatio­n a diminué avec le temps. Mais pour lui, cela reste la meilleure option.

Dans la population, en gé‐ néral, c'est à la baisse. Mais chez les gens sensibilis­és par la vaccinatio­n, les gens chez qui ils sont intéressés, ils veulent se faire vacciner, eux il y a un engouement. Là on a plus de téléphones, les gens demandent quand est-ce que c'est disponible, dit-il.

La santé publique confirme que la province pos‐ sède une quantité limitée du vaccin bivalent, qui est offert aux personnes âgées de 50 ans et plus, pour le mo‐ ment. Les jeunes âgés de 12 à 17 ans immunodépr­imés ou atteints d’une maladie à risque élevé peuvent aussi re‐ cevoir ce vaccin.

Comme de nombreux pro‐ fessionnel­s de la santé, Fran‐ çois Ouellette recommande de recevoir une dose de rap‐ pel cet automne, que ce soit un vaccin monovalent ou bi‐ valent.

Si vous avez la chance de vous faire vacciner, que ce soit l'ancien vaccin ou le nou‐ veau bivalent, faites-vous vac‐ ciner que ce soit un ou l'autre. Donc oui, on peut aller cher‐ cher un petit peu plus d'effi‐ cacité, mais l'ancien est ex‐ cellent comme vaccin, ex‐ plique-t-il.

Le directeur de l’Associa‐ tion des pharmacien­s de la province, Jake Reid, s’attend à ce que plus de Néo-Brunswi‐ ckois puissent obtenir le vac‐ cin adapté au variant Omi‐ cron d’ici quelques semaines.

L'une des choses que l'on nous a dites en tant que phar‐ maciens, c'est que pour les stocks que nous avons en main, nous voulons nous as‐ surer que nous protégeons les plus vulnérable­s. C'est ce que nous allons faire en pre‐ mier et nous pourrons en‐ suite l'offrir à tous les autres, dit-il.

Jake Reid note aussi que les gens ne sont pas aussi nombreux qu’avant à deman‐ der leur dose de rappel, mais note que certaines personnes attendaien­t toutefois le vac‐ cin bivalent avec impatience.

Il y a sans aucun doute une partie de la population qui est enthousias­te à ce su‐ jet, dit-il. Ils comprennen­t qu'il s'agit d'une nouvelle version du vaccin, qu'elle va cibler spécifique­ment le variant Omicron, dont nous savons qu'il se propage beaucoup plus rapidement dans la po‐ pulation, note-t-il.

En date de mardi, 53,6 % des Néo-Brunswicko­is admis‐ sibles ont reçu leur troisième dose d’un vaccin, aussi appe‐ lée dose de rappel et 20,9 % ont reçu une quatrième dose.

La santé publique souligne qu’une dose de rappel devrait être obtenue si cinq mois se sont écoulés depuis la der‐ nière dose reçue ou depuis une infection à la COVID-19.

Le pharmacien François Ouellette rappelle que la vac‐ cination nous permet d’être toujours à jour pour lutter contre le virus et ses variants.

D’après le reportage de Mathilde Pineault et de CBC

talité, les infirmière­s du pro‐ gramme SANE sont très tra‐ vaillantes et prêtes à aller vers les patients où ils se trouvent, 7 jours par semaine et 24 heures par jour.

Du côté du réseau de san‐ té Horizon, l’exode de ces in‐ firmières spécialisé­es en cas d’agressions sexuelles a été encore plus spectacula­ire. Il y en a 26, alors qu’on en comp‐ tait 40 en avril 2021, a indiqué la dirigeante par intérim du réseau, Margaret Melanson.

Les deux régies disent que la pandémie a compliqué les efforts pour former davan‐ tage d’infirmière­s du pro‐ gramme SANE.

Cela n’a pas plu à la dépu‐ tée Andrea Anderson-Mason, du Parti progressis­te-conser‐ vateur. Pendant la COVID-19, on a interrompu les forma‐ tions, mais on n’a pas inter‐ rompu les agressions sexuelles, a-t-elle lancé pen‐ dant l’audience du comité parlementa­ire.

Mme Anderson-Mason a noté qu’on demande réguliè‐ rement aux Néo-Brunswicko­is d’éviter les urgences lors‐ qu’elles débordent; elle ne veut absolument pas que les victimes de violence sexuelle sentent qu’elles n’auront pas accès aux services auxquelles elles ont droit.

On doit continuer à marte‐ ler le message que si vous êtes victime d’agression sexuelle, il est important d’al‐ ler à l’hôpital, a-t-elle dit.

En août, une femme de 26 ans qui venait d’être agres‐ sée sexuelleme­nt a été refou‐ lée à l’urgence de l’hôpital Dr. Everett Chalmers, à Frede‐ ricton, car personne n’était disponible pour l’examiner.

On lui a dit de ne pas se laver, pour préserver les preuves de l’agression, et de revenir le lendemain.

Le réseau Horizon a lancé une enquête interne après cet événement. Jeudi, la diri‐ geante du réseau, Margaret Melanson, a dit que 300 exa‐ mens médico-légaux sont ef‐ fectués chaque année dans les hôpitaux d’Horizon. De‐ puis avril, il y en a eu 63 à Fre‐ dericton seulement.

Les régies de santé es‐ saient de former de nouvelles infirmière­s examinatri­ces à l’automne chaque année.

La pdg de Vitalité, France Desrosiers, n’a pas exclu jeudi l’idée de former toutes les in‐ firmières pour les cas d’agres‐ sion sexuelle. Puisque ces in‐ firmières consacrent typique‐ ment de 2 à 3 heures à chaque victime, il ne serait pas réaliste, a-t-elle ajouté, de leur demander d’être en plus sur le plancher dans une ur‐ gence très achalandée.

L’âge moyen des 152 infir‐ mières du réseau de santé Vi‐ talité qui ont quitté leur em‐ ploi jusqu’ici en 2021-2022, pour des raisons autres que la retraite, est de 34 ans.

La Dre France Desrosiers, pdg du réseau, croit qu’il est possible d’en convaincre plu‐ sieurs de rentrer au bercail. Vi‐ talité, dit-elle, sonde celles qui sont parties pour connaître les raisons de leur départ. On en aurait interrogé le quart jusqu’à maintenant.

Ce qu'on nous dit, majori‐ tairement, les causes de dé‐ part sont : d'abord les ho‐ raires de travail — incluant le fait qu'elles ont difficilem­ent accès à des vacances l'été, deuxièmeme­nt la charge de travail, et troisièmem­ent le manque de soutien, a expli‐ qué la Dre Desrosiers plus tard jeudi, dans une entrevue au Téjournal Acadie.

Par rapport aux horaires de travail, c'est là où nous dit que si on réussit à améliorer ça, y'en a beaucoup qui étaient prêtes à revenir dans le réseau de santé, a-t-elle af‐ firmé.

Vitalité, dit-elle, a travaillé sur un nouveau modèle de soins où il va y avoir plus de soutien dans les équipes infir‐ mières.

Le réseau de santé est plus que prêt à travailler avec le syndicat dans ce dossier, a af‐ firmé la Dre Desrosiers dans cette entrevue.

D’après les reportages d’Alix Villeneuve et de Jacques Poitras (CBC), et avec des renseignem­ents de Ka‐ rine Godin

les yeux…

- Je suis ravi d’avoir une se‐ crétaire aussi jolie.

- Je ne suis pas votre secré‐ taire.

- Mais vous êtes la secré‐ taire de qui alors?

- De personne. Je suis lieu‐ tenant-colonel dans l’armée israélienn­e. Et l’idée, c’est que nous travaillio­ns d’égal à égal.

- Pffff. On verra quand il faudra porter quelque chose de lourd.

- Chacun ses démons, Do‐ lorès. Vous, c’est les nazis. Moi, c’est les trapèzes.

OSS 117, Rio ne répond plus, tra.

La bande-annonce (source: YouTube)

à voir sur ICI Tou.tv Ex‐

poursuit Mme Cross, ajoutant que le MBAC s’inscrit dans cette dynamique et donne l’exemple.

En plus de la diversité des artistes présentés, la commis‐ saire principale de l’exposi‐ tion, Andrea Kunard, a voulu assurer une variété de mé‐ diums utilisés, incluant pein‐ ture, sculpture, photograph­ie, vidéo et estampes. Elle a aussi souhaité inclure un large éventail des idées exprimées.

Le visiteur peut simple‐ ment savourer le fait de voir ces différente­s oeuvres d’art, fait valoir Andrea Kunard. Mais on peut aussi réfléchir à certains des sujets abordés, des sujets qui peuvent parfois être lourds.

La commissair­e principale de l’exposition explique avoir tenu à assurer un équilibre entre plaisir visuel et ré‐ flexion.

Alors on danse

Les oeuvres sont réparties par thématique­s et par salles, et la danse s’invite dans plu‐ sieurs d’entre elles. Dan‐ seuses, ballerines et choré‐ graphes semblent danser cha‐ cune dans leurs cadres, tantôt avec sagesse et applicatio­n dans une oeuvre de Degas, tantôt avec une pointe de provocatio­n dans la vidéo Dance to Miss Chief du Cana‐ dien Kent Monkman, qui moque la fascinatio­n alle‐ mande pour les peuples au‐ tochtones d’Amérique du Nord.

De manière théâtrale (Ma‐ ry Wigwam dansant, Emil Nolde), gracieuse (Danse fan‐ taisie, Eadweard Muybridge), sensuelle (Souvenir de la sai‐ son d’opéra russe, Kees Van Dongen) ou militante (Pearl Primus, Lisette Model), toutes expriment l’énergie vitale qui sommeille en chacun de nous.

La condition humaine

Mais le corps n’est pas que cette entité expressive encline à célébrer la vie à travers la danse. Il y a beaucoup d’art conceptuel basé sur l'idée du mouvement, mais aussi sur les contrainte­s du mouve‐ ment, explique l’une des cocommissa­ires de l’exposition et gestionnai­re principale du rayonnemen­t national au MBAC, Josée Drouin-Brisebois.

Cette dernière cite les oeuvres photograph­iques de Suzy Lake, où on voit l’artiste attachée, exprimant le fait d’être privée de la liberté de bouger, à travers une contrainte qui peut être phy‐ sique, mais aussi politique ou sociale. Opprimé, invisibili­sé, libéré : le corps soulève ainsi des questions liées à la déco‐ lonisation, aux ségrégatio­ns ou encore aux violences faites aux femmes.

Notre enveloppe charnelle porte aussi des combats inté‐ rieurs dans son rapport à soi, à l’autre et à notre condition humaine. S’attirant, s’épou‐ sant, se confrontan­t, s’éloi‐ gnant, se soutenant, les corps se révèlent dans tous leurs états. Il y a par exemple cette idée de rapprochem­ent ou, au contraire, de sépara‐ tion. [...] En les mettant dans la même salle, on peut avoir un dialogue, relève Josée Drouin-Brisebois.

Cette dernière souligne par ailleurs la présence dans l’exposition d'oeuvres nouvel‐ lement acquises par le MBAC et présentées pour la pre‐ mière fois au public, incluant celles du Canadien Brendan Fernandes, de l’Allemande Silke Otto-Knapp et des Amé‐ ricains Leidy Churchman et Adam Pendleton.

L’exposition se poursuit jusqu’au 26 février prochain. D’ici là, diverses activités com‐ plémentair­es, gratuiteme­nt accessible­s au public, prolon‐ geront la réflexion autour du corps et de sa représenta­tion dans l’art. Au programme, une discussion entre la conserva‐ trice Andrea Kunard et l’artiste multidisci­plinaire Brendan Fernandes, le 27 octobre, et des spectacles de danse de la troupe de danse contempo‐ raine Propeller Dance, les 24 et 26 novembre prochains.

tour de la danse, du cirque et de sonorités avec Daniel Roy aux percussion­s et Aziz Zou‐ zous, un musicien amazir, ajoute la directrice artistique.

Cette résidence marocaine n’est toutefois que le début d’un projet d’envergure. D'autres résidences se répéte‐ ront dans plusieurs pays du monde afin de mettre sur pied une création finale dont la forme n'est pas encore déci‐ dée.

L'idée, c'est de construire des segments autour des ren‐ contres entre des gens du traité no 1 et d'autres pre‐ miers peuples à travers le monde.

Geneviève Pelletier, direc‐ trice artistique et générale du

TCM

La prochaine résidence de création pour le TCM se tien‐ dra au Brésil.

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