La Saskatchewan retire l’option sur l’aide médicale à mourir de son menu de la ligne 811
L'option relative à l’aide médicale à mourir a été re‐ tirée du menu de la ligne des soins de santé 811 de l’Autorité de la santé de la Saskatchewan (SHA).
Jusqu’au début du mois de septembre, les Saskatchewa‐ nais avaient la possibilité de choisir l’option 5 du menu 811 censée les mettre en contact avec le programme d’aide mé‐ dicale à mourir.
Dans une déclaration en‐ voyée par courriel à CBC, le ministre de la Santé mentale de la Saskatchewan, Everett Hindley, cette option pourrait laisser croire à certains que le suicide est une possibilité.
Il précise que le 811 fournit un service d’appel à tout mo‐ ment de la journée pour les problèmes ayant des pro‐ blèmes de santé mentale.
Il n'est pas logique d'ac‐ cueillir les gens avec un mes‐ sage qui pourrait éventuelle‐ ment laisser entendre que le suicide est une option, sou‐ tient M. Hindley.
La province explique aussi que la préoccupation avait été soulevée à l'origine par un défenseur de la santé mentale et de la prévention du suicide pour qui le suicide est une question profondément per‐ sonnelle .
L'opposition néo-démo‐ crate s'offusque cependant de cette décision estimant que le 811 est un service d'informa‐ tion sur la santé et qu'il est raisonnable qu’il fournisse aux Saskatchewanais des in‐ formations sur l’assistance médicale à mourir.
Une procédure de soins de santé à laquelle les Saskatche‐ wanais ont le droit d'accéder, écrit le Nouveau Parti démo‐ cratique par courriel
Bien qu'il soit important d'être sensible aux besoins des appelants du service 811 qui peuvent être à risque de suicide, le gouvernement de‐ vrait trouver une solution pour s'assurer que les rési‐ dents qui appellent le ser‐ vice 811 et qui cherchent des informations sur la façon d'ac‐ céder à l’aide médicale à mou‐ rir puissent les trouver, sou‐ tient le NPD.
Les appels de Maxime Bernier
Le retrait de cette option fait suite aux attaques du chef du Parti populaire du Canada, Maxime Bernier, dans une sé‐ rie de messages Twitter au mois d’août, qualifiant le 811 de “culte de la mort''.
M. Bernier dit avoir été sensibilisé sur l’existence d’une telle option dans le 811 par un partisan lors d’un ras‐ semblement en Saskatche‐ wan.
J'ai été très contrarié par cela , a-t-il affirmé vendredi à CBC.
L'aide médicale à mourir a été légalisée au Canada en 2016. M. Bernier affirme qu'il soutient la mort médicale‐ ment assistée et qu'il a même voté en sa faveur en tant que député. Toutefois, il n'appuie pas les gouvernements pro‐ vinciaux qui en font ouverte‐ ment la promotion .
Cela doit venir du patient ou des familles et amis du pa‐ tient, a-t-il dit.
Pour lui, le gouvernement fédéral devrait rouvrir la légis‐ lation sur l'aide médicale à mourir afin d'y mettre plus de restrictions : Il doit être crimi‐ nel pour un personnel médi‐ cal de promouvoir cela.
Pour l’instant, il est difficile de faire le lien entre les appels de Bernier pour supprimer l'option du service 811 et son retrait par les autorités.
Je suis heureux et un peu surpris et c'est une bonne chose que le gouvernement ait décidé de ne plus offrir cette option, a-t-il cependant dit. Pour moi, cela me dit que nous avions raison sur ce su‐ jet et que le bon sens l'em‐ porte.
M. Bernier se dit favorable à ce que l'information sur l’aide médicale à mourir soit facilement accessible sur le site web du gouvernement de la Saskatchewan.
Avec les informations de Laura Sciarpelletti
plus est ce qui se passera en première ligne à mesure que la transmission augmentera et que les prestataires de soins de santé commencent à devoir s’isoler.
En cas de crise, Eddy Lang indique qu’il faudra probable‐ ment retarder les chirurgies non urgentes, une tactique utilisée pendant la pandémie.
Si nous ne sommes pas en mesure de gérer la saison de la grippe pendant les mois d'hiver, nous devrons peutêtre revenir à une situation où nos unités chirurgicales devront peut-être être réaf‐ fectées en unités antigrip‐ pales, explique-t-il.
De son côté, le ministère de la Santé admet qu’il est rai‐ sonnable de s’attendre à un retour des virus, y compris ceux de la grippe et de la CO‐ VID-19, pendant les mois d'automne et d’hiver.
Plus il y a d'Albertains qui conservent les habitudes des dernières années comme res‐ ter à la maison en cas de ma‐ ladie, se laver les mains régu‐ lièrement, se faire vacciner aux intervalles recommandés et envisager l'utilisation de masques dans les lieux pu‐ blics intérieurs lorsque la transmission est élevée, plus l'impact combiné de tous ces virus respiratoires peut être réduit, a déclaré une porteparole du ministère dans un communiqué.
Avec les informations de Jennifer Lee