L’ancien pensionnat des Filles de Jésus sera démoli à Trois-Rivières
L’ancien pensionnat des Filles de Jésus sera en grande partie démoli, a tranché le conseil munici‐ pal de Trois-Rivières, mardi soir. Cette décision prise à l’unanimité permettra à Olymbec de construire un complexe résidentiel de 11 étages.
La conseillère du district de la Madeleine, Sabrina Roy, avait fait reporter cette déci‐ sion à deux reprises, car elle souhaitait rencontrer les rési‐ dents opposés au projet. Plu‐ sieurs craignaient notamment que la tour de 180 logements défigure le quartier et trouble leur quiétude.
Or, Sabrina Roy a dit avoir obtenu des garanties rassu‐ rantes de la part du promo‐ teur. Il y avait une préoccupa‐ tion par rapport au couvert végétal. Il y a beaucoup d’arbres dans l’allée centrale. Ces arbres vont être conser‐ vés, ils me l’ont confirmé. Le couvert végétal à l’arrière aus‐ si , a-t-elle soutenu, lors de la session de travail des conseillers mardi après-midi.
La Ville précise que le pro‐ moteur a l'intention de conserver la façade de l'im‐ meuble patrimonial.
Le projet d’Olymbec ne comprend aucun logement social ni abordable, mais la conseillère promet que ses fu‐ turs locataires seront issus de la classe moyenne . Ce n’est pas du haut de gamme. Ça va libérer des logements plus abordables dans le secteur , at-elle fait valoir.
La plupart des loyers se‐ ront fixés sous la barre des 1000 $, selon ses informa‐ tions. Ce ne sera pas un TroisRivières sur Saint-Laurent au Cap , a plus tard renchéri le maire Jean Lamarche.
On parle beaucoup d’étale‐ ment urbain. On veut faire de la densification. On est dans une crise du logement, donc ce sont des unités dont on a besoin.
Sabrina Roy, conseillère municipale du district de la Madeleine
La décision prise par le conseil était difficile, mais né‐ cessaire dans un contexte de pénurie de logements, insiste Sabrina Roy.
La Ville a aussi indiqué que les futurs locataires emprun‐ teront la rue Rocheleau, ré‐ pondant ainsi aux citoyens in‐ quiets de voir le trafic auto‐ mobile augmenter sur la rue Notre-Dame Est.
Le secteur a besoin de l’achalandage qui sera généré, a-t-elle ajouté. On parle beau‐ coup de revitaliser le bas du Cap, c’est une manière de le faire en amenant des gens qui vont dépenser.