Des congés maladie causent un manque d’ambulances au cours de la fin de semaine à Winnipeg

Trois ambulances man‐ quaient à l'appel à Winni‐ peg, samedi, à cause d'une douzaine d'absences liées à des maladies, selon le chef du Service d'incendie et des services médicaux d'ur‐ gence de Winnipeg, Chris‐ tian Schmidt.

M. Schmidt précise que 3 opérateurs du centre d'ap‐ pel 911, 7 ambulanciers para‐ médicaux et 16 pompiers manquaient à l'appel.

Des employés du centre d'appel et des pompiers ont pu compenser en faisant des heures supplémentaires, mais certaines ambulances sont restées vides, ajoute-t-il.

Malheureusement, nous n'avons pas pu combler tous les quarts d'ambulanciers [...] Ce n'est pas une situation idéale, nous aimerions que tous les véhicules soient fonc‐ tionnels en tout temps.

Christian Schmidt, chef du Service d'incendie et des ser‐ vices médicaux d'urgence.

Perdre trois ambulances pour une soirée rend la tâche plus lourde pour ceux qui tra‐ vaillent, surtout les télépho‐ nistes du centre d'appel, qui doivent prioriser les appels les plus urgents, ajoute-t-il.

Christian Schmidt note que les heures supplémen‐ taires permettent habituelle‐ ment d'éviter ce genre de si‐ tuation, mais que la COVID a changé les choses.

Nous travaillons avec une proportion plus faible d'em‐ ployés depuis longtemps [...], mais il est temps de réévaluer tout ça à cause de la COVID [...] On ne peut pas faire tra‐ vailler de gens malades, évi‐ demment, explique-t-il.

Avec la hausse du temps d'absence lié à la COVID19 dans les dernières années, M. Schmidt croit que les ser‐ vices d'incendie et médicaux d'urgence doivent considérer une proportion plus forte d'employés.

Il précise aussi que les res‐ ponsables des services d'in‐ cendie et médicaux d'urgence sont à l'affût du nombre d'employés qui travaillent la fin de semaine pour prévenir ce genre de pénurie.

De plus, de nouveaux pompiers et ambulanciers vont terminer leurs études dans les semaines à venir, précise Christian Schmidt.

La subsistance d'abord

Le président du syndicat des employés des services d'urgence, Ryan Woiden, abonde dans le même sens en ce qui a trait à la pression sur les épaules des employés. Nous sommes axés sur le maintien des fonctions vitales de nos services d'urgence et c'est très effrayant, soutient-il.

D'après lui, les services d'urgence de Winnipeg en sont à un point où certains imprévus au niveau du per‐ sonnel peuvent créer un cercle vicieux de problèmes.

Pour ce qui est des solu‐ tions, il croit que plusieurs bonnes idées sont déjà pro‐ posées par le personnel de première ligne. Il faut seule‐ ment que quelqu'un tende l'oreille.

Avec les informations de Bryce Hoye