Le syndicat de la Fonderie Horne demande « de calmer le jeu »
Le syndicat qui représente les travailleurs de la Fonde‐ rie Horne à Rouyn-Noran‐ da affirme que des em‐ ployés et leurs familles ont été intimidés depuis que le dossier des niveaux d’émis‐ sions d’arsenic dans l’air se retrouve au coeur de l’ac‐ tualité.
Ce qu’on dit c’est que les travailleurs par exemple vont faire leur épicerie et les gens les associent avec le résultat qu’on a par rapport à ce dos‐ sier-là. [Des les associer dans le sens où ils ont participé à cette dérape environnemen‐ tale, qu’ils cautionnent ce qui arrive alors qu’ils subissent autant que la population , a souligné le président de la Fé‐ dération de l’industrie manu‐ facturière–CSN, Louis Bégin à l’émission Des matins en or.
Des employés de la Fonde‐ rie Horne donnaient d’ailleurs à Radio-Canada la semaine dernière quelques exemples des commentaires entendus à leur endroit.
De se faire dire qu’on est des tueurs d’enfants, des em‐ poisonneurs de femmes en‐ ceintes, je pense que c’est exagéré beaucoup. Ç'a vrai‐ ment mal passé auprès des employés et il n’y a pas vrai‐ ment d’élus qui ont levé la main pour calmer le jeu, décri‐ vait Jonathan Tremblay.
On demande d’avoir un peu de bon sens dans ce dé‐ bat-là, soulignait Louis Bégin au micro de David Chabot.
Le président de la Fédéra‐ tion de l’industrie manufactu‐ rière–CSN invite la population à participer à la consultation citoyenne qui prend fin le 20 octobre.
Le syndicat souhaite égale‐ ment un débat plus construc‐ tif dans ce dossier de la part des candidats à l’élection pro‐ vinciale.
C’est l’ensemble du débat qu’on prend. On ne pointe pas nécessairement des can‐ didats, mais tous les partis politiques ont émis des opi‐ nions à un moment donné qui a fait en sorte que la mar‐ mite a chauffé et a sauté. Là, on demande de calmer le jeu, dit-il.