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Malgré des messages confus, le vaccin bivalent pourrait stimuler la vaccinatio­n à Ottawa

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Selon la médecin chef en santé publique de Santé publique Ottawa (SPO), la Dre Vera Etches, les mes‐ sages confus ont contribué au faible taux d’utilisatio­n des doses de rappel dans la capitale nationale.

Elle croit que de nombreux résidents ont perdu de vue l'intervalle approprié entre chaque dose au cours des derniers mois, ce qui a entraî‐ né des intervalle­s plus longs que nécessaire entre les vac‐ cins.

Maintenant que l’automne arrive à grands pas et que la COVID-19 est toujours pré‐ sente, la docteure encourage les Ottaviens à recevoir une dose du vaccin bivalent, qui offre une meilleure protection contre le variant Omicron.

Lors de la réunion du Conseil de santé d'Ottawa lundi, la Dre Vera Etches a in‐ diqué que le Comité consulta‐ tif national de l'immunisati­on recommande aux gens d'at‐ tendre au moins six mois après leur dernière dose de vaccin, ou depuis leur dernier test positif à la COVID-19, afin de tirer le maximum de béné‐ fices de leur rappel.

C'est une protection qui en vaut la peine. Si vous ne vous faites pas vacciner à l'au‐ tomne avec le vaccin bivalent, vous vous passez d'une pro‐ tection possible.

Elle a toutefois précisé que les gens pouvaient se faire vacciner plus rapidement, avec un intervalle aussi court que trois mois, s’ils appelaient le système de réservatio­n de la province.

Santé publique Ottawa a signalé une forte baisse d'en‐ thousiasme pour les doses de rappel. Alors que 93 % des ré‐ sidents de 12 ans et plus ont reçu au moins deux doses, seulement 35 % ont reçu au moins trois doses, et seule‐ ment 23 % en ont reçu quatre ou plus.

Tous les résidents de l'On‐ tario âgés de 18 ans et plus sont pourtant admissible­s à une quatrième dose depuis plus de deux mois.

Un regain d'intérêt pour la vaccinatio­n

La vice-présidente de l'As‐ sociation des pharmacien­s de l'Ontario, Jen Belcher, a men‐ tionné qu'elle répondait à da‐ vantage de questions de la part des patients sur le vaccin bivalent là où elle travaille, près de Kingston.

Il y a définitive­ment une certaine lassitude à l'égard de la vaccinatio­n. Les gens se sentent un peu dépassés, ditelle.

Avec le vaccin bivalent, nous avons constaté un re‐ gain d'intérêt de la part des patients, mais ce n'est absolu‐ ment pas aussi élevé que la demande pour les première et deuxième doses.

Mme Belcher a assuré qu'il n'y a aucun signe de pro‐ blèmes dans la chaîne d'ap‐ provisionn­ement, mais que les gens devront peut-être faire preuve de patience afin de répondre à la demande.

Avec les informatio­ns de Matthew Kupfer, de CBC News

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