Le centre de pédiatrie sociale à Drummondville lance un cri du coeur
Retards de langage, stimu‐ lation déficiente : le déve‐ loppement de nombreux jeunes de 0 à 14 ans de la région de Drummondville pourrait être compromis faute de services suffi‐ sants, selon le Centre de pédiatrie sociale Les petits bonheurs.
Les dirigeants de l'orga‐ nisme demande l'aide de la population afin de poursuivre sa mission dans un contexte social difficile.
Le manque de services, le manque de places en CPE, le manque d'intervenants au‐ tour d'eux, le manque d'or‐ thophonistes pour stimuler le langage... on trouve vraiment que le manque de services et de professionnels a un impact direct sur le développement des enfants, explique la direc‐ trice clinique, Marilyn Beau‐ chesne.
Pour pallier une partie de ces lacunes, le centre de pé‐ diatrie a choisi de lancer une campagne de financement dont l’objectif est d’amasser un million et demi de dollars en cinq ans.
On lance cette campagne pour répondre à des besoins actuels. C’est pas pour dans cinq ans, dans six ans, c’est pour maintenant, souligne Geneviève Lemay, directrice générale du Centre de pédia‐ trie sociale Les petits bon‐ heurs.
Ce sont nos enfants. C'est eux tantôt qui vont être les chefs de notre société et qui prendront les décisions. On a un devoir pas juste comme parent, mais comme citoyen de travailler tout le monde ensemble.
Christian Mercier, pré‐ sident de la campagne
Si rien ne change, les conséquences pourraient être lourdes pour les enfants, ajoute Marilyn Beauchesne.
Si on extrapole, est-ce que l’on fait face à des enfants qui éventuellement vont être des décrocheurs? Qui ne sauront pas où aller travailler? Qui n’oseront pas s’impliquer ?, souligne-t-elle.
La campagne a déjà per‐ mis de recueillir 500 000 $ grâce à la communauté d'af‐ faires.
Avec les informations de Jean-François Dumas