Radio-Canada Info

Alors que Fiona s’affaiblit, près de 375 000 foyers sont toujours privés de courant

- Dominique Degré

Bien qu’elle ait perdu un peu de force, Fiona conti‐ nue de souffler sur cer‐ taines régions côtières de l’est du pays. Entre-temps, bon nombre de secteurs qui se trouvaient sur le chemin de la tempête posttropic­ale sont toujours plongés dans l’obscurité.

Vers 7 h , heure avancée de l’est, 392 599 foyers au Nouveau-Brunswick, à l’Île-duPrince-Édouard, à TerreNeuve-et-Labrador, au Qué‐ bec et en Nouvelle-Écosse étaient sans électricit­é. C’est dans cette dernière province – où le gouverneme­nt fédéral enverra les Forces armées ca‐ nadiennes pour prêter mainforte – que le bilan est le plus élevé.

Bilan des clients privés d'électricit­é :

Nouveau-Brunswick : 19 920 Nouvelle-Écosse : 268 326 Île-du-PrinceÉdou­ard : 82 415 Terre-Neuveet-Labrador : 3513 Québec : 425

Le Centre canadien de pré‐ vision des ouragans (CCPO) constate dans son dernier bulletin, diffusé peu après 4 h, heure avancée de l'est, que Fiona a perdu de son intensi‐ té, mais qu’elle n’a pas dit son dernier mot. Elle amène avec elle des des vents soutenus pouvant atteindre 80 km/h.

La tempête post-tropicale Fiona a gagné l'intérieur des terres sur le sud-est du Qué‐ bec et elle continuera de fai‐ blir à mesure qu'elle traverse‐ ra le sud-est du Labrador ce matin et gagnera la mer du Labrador plus tard au‐ jourd'hui, peut-on lire sur le site de l'agence fédérale.

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boratory

La sonde voyage dans l’es‐ pace depuis neuf mois déjà. Sa destinée repose entre les mains de Julie Bellerose.

Notre travail, c'était d'éva‐ luer la trajectoir­e de la sonde pour s’assurer qu’elle percute sa cible. On n’a pas de GPS pour nous guider. Alors, on fait des calculs et des simula‐ tions. Tout le travail de navi‐ gation se déroule devant l’or‐ dinateur.

Julie Bellerose, cheffe de navigation, Jet Propulsion La‐ boratory

Étonnammen­t, durant le voyage, la position de la sonde et de l'astéroïde reste imprécise. La fenêtre d’incerti‐ tude fait quelques dizaines de kilomètres. Pas simple comme conditions de tir! Heureuseme­nt, durant son voyage, la sonde envoie des photos de sa cible, plus de 130 000 au total. De l’informa‐ tion essentiell­e pour que Julie Bellerose puisse diriger la sonde vers Dimorphos.

Malgré trois ans de prépa‐ ration, l’hiver dernier, l’équipe du JPL a constaté que ses chances de succès n'étaient que de 50 %. Mauvaise nou‐ velle. Elle a donc dû apporter plusieurs changement­s, no‐ tamment corriger six fois sa trajectoir­e. Des manoeuvres rendues possibles grâce aux propulseur­s de la sonde.

La semaine dernière, un nanosatell­ite de conception italienne s’est détaché de la sonde. En retrait, à quelques kilomètres de distance, le pe‐ tit satellite agit comme un ca‐ méraman. Il fournira, en temps réel, des images et des données de l’impact.

La mission de Julie Belle‐ rose et de son équipe se ter‐ minera quatre heures avant la collision. À ce moment-là, il se‐ ra trop tard pour effectuer une manoeuvre de correction. La cheffe de navigation devra donc s’en remettre au sys‐ tème de guidage automa‐ tique à bord de la sonde. C’est lui qui prendra la relève jus‐ qu’à l’impact.

À quelques heures du ren‐ dez-vous spatial, on estime à 99 % les chances de succès de la mission. Même si Julie Belle‐ rose réussit ce tour de force, on saura seulement à la mioctobre si l'astéroïde a été dé‐ vié. En ce moment, Dimor‐ phos met 11 heures et 55 mi‐ nutes pour faire le tour du gros astéroïde. Si la NASA par‐ vient à le dévier, l'astéroïde ef‐ fectuera son tour plus rapide‐ ment, d’une dizaine de mi‐ nutes à peine.

Le reportage de Danny Le‐ mieux et de Christine Cam‐ pestre est diffusé à l'émission Découverte le dimanche à 18 h 30 sur ICI Radio-Canada Télé.

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