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Les propositio­ns des partis en éducation sous la loupe d’un ex-enseignant

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Un ex-enseignant déplore le peu de place qu'a occupé l'éducation durant la cam‐ pagne électorale. Épuisé par le manque de res‐ sources, Daniel Roy a quit‐ té le secteur public. Ce der‐ nier a discuté des proposi‐ tions des partis en matière d'éducation avec l'équipe d'Ici Estrie.

Dans ce domaine, la Coali‐ tion avenir Québec (CAQ) pro‐ pose la création d'une plate‐ forme web offrant des ren‐ contres virtuelles avec des profession­nels pour les élèves en difficulté d'apprentiss­age. Quelle qu'elle soit l'offre, ils sont tellement en manque de services que peu importe l'offre, elle pourra minimale‐ ment aider les élèves assuré‐ ment, pense M. Roy.

Quant à Québec solidaire (QS), le parti suggère d'élimi‐ ner graduellem­ent le finance‐ ment public des écoles pri‐ vées et d'éventuelle­ment convertir des écoles privées en écoles publiques. C'est cer‐ tain en ce moment que nos écoles publiques sont telle‐ ment en déficit de moyens que je ne vois pas comment on peut continuer à financer des écoles dont l'objectif, mal‐ gré l'objectif d'enseigneme­nt est le profit, explique l'ex-en‐ seignant. Pour moi il y a une dichotomie qui est évidente.

Nous ce système à trois vi‐ tesses là, on veut le décons‐ truire, notamment en inté‐ grant les écoles privées qui le souhaitent au réseau public, mais aussi en abolissant les barrières d'accès aux pro‐ grammes particulie­rs.

Christine Labrie, candidate pour Québec solidaire dans Sherbrooke

Le Parti québécois (PQ) souhaite également définan‐ cer des écoles privées, mais ce dernier veut aussi mettre en place une Commission Parent 2.0 pour réfléchir à l'avenir de l'enseigneme­nt. Je pense qu'on est rendu là. Il faut se poser des questions sur notre vision collective de l'enseigne‐ ment, répond Daniel Roy.

Nous en fait, on ne veut pas bousculer notre système scolaire donc tranquille­ment on vise une meilleure accessi‐ bilité.

Yves Bérubé-Lauzière, can‐ didat pour le Parti québécois dans Sherbrooke

Le Parti libéral du Québec (PLQ) propose quant à lui l'ac‐ cès gratuit à un programme

pédagogiqu­e particulie­r dans les écoles publiques jusqu'à concurrenc­e de 5000 $. L'égali‐ té des chances dans la gratui‐ té devrait être la norme. Pour moi, il ne devrait pas y a voir d'enfant au Québec qui de‐ vrait payer plus qu'un autre enfant pour avoir accès au même service, celui de l'édu‐ cation, mentionne M. Roy.

Jusqu'à 5000 $ par enfant serait défrayé à l'école. Donc les frais seraient remplacés par une gratuité jusqu'à 5000 $ des programmes particu‐ liers.

François Vaes, candidat du Parti libéral du Québec dans Sherbrooke

Le parti conservate­ur du Québec (PCQ) suggère de bâ‐ tir de nouvelles écoles alter‐ natives et d'augmenter les classes de haut niveau. Pour moi, la vision d'être capable d'offrir cela devrait se faire dans un milieu d'école pu‐ blique et je ne vois pas pour‐ quoi on ne serait pas capable d'y arriver, indique l'ancien enseignant. On a les res‐ sources pour le faire.

On n'est pas contre le pri‐ vé, nous. En fait, si on a à coeur nos enfants, il faut com‐ prendre que cela prend plu‐ sieurs couleurs dans nos mi‐ lieux d'apprentiss­age pour re‐ joindre chaque enfant. J'en ai moi-même cinq.

Marylaine Bélair, candidate du Parti conservate­ur du Québec dans Richmond

Aucun candidat de la CAQ n'était disponible samedi pour répondre aux questions de Radio-Canada sur l'éduca‐ tion.

D'après le reportage d'Alexis Tremblay

concours Plume jeunesse à travers lequel 150 jeunes ont soumis des textes au journal. Une édition spéciale cocons‐ truite avec les élèves sera pu‐ bliée dans quelques se‐ maines.

Le directeur du journal ne cache pas qu’il est essentiel d’attirer l’intérêt de la pro‐ chaine génération étant don‐ né la baisse des revenus pu‐ blicitaire­s.

Je ne peux pas vous cacher que l’industrie, ça ne va pas bien. Il y a un désinvesti­sse‐ ment dans la publicité, qui est en partie remplacée par des subvention­s.

Simon-Pierre Poulin, direc‐ teur général du Franco

À cette baisse, il faut ajou‐ ter la pénurie de maind'oeuvre, qui rend plus difficile de recruter des collabora‐ teurs.

Simon-Pierre Poulin de‐ meure malgré tout optimiste. Il affirme que le tirage a quin‐ tuplé depuis son arrivée en poste en 2019. Le papier, ça fonctionne, la communauté se réappropri­e le journal. Je suis très fier de ce qu’on fait.

Ailleurs sur le web :

Le texte de Marie-Paule Berthiaume « Chez nos voi‐ sins, les francophon­es montent aux barricades », qui a remporté le prix d'excel‐ lence pour l'article d'actualité de l'année

tions qui dépendent unique‐ ment de dons doivent sur‐ veiller de près leurs dépenses.

Une grande partie des fonds sont accordés aux coûts administra­tifs et de fonctionne­ment. Les dona‐ teurs ne donnent pas assez d’argent dans ce domaine , dit-elle.

Sans oublier que l’inflation fait croître les prix et que la crise du logement contribue à augmenter les loyers des par‐ ticuliers et des entreprise­s.

D'après les informatio­ns d'Ali Pitargue

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