Pénurie d’ambulanciers à Waterloo, selon leur syndicat
Il y a eu plusieurs codes rouges au cours de la der‐ nière semaine dans la ré‐ gion de Waterloo, ce qui si‐ gnifie qu'aucune ambu‐ lance n'était disponible pour répondre aux appels d'urgence, selon le syndi‐ cat des ambulanciers.
Le représentant syndical David Bryant raconte qu'il y a eu deux codes rouges ou plus lundi, jeudi et dimanche der‐ niers, ainsi que lundi cette se‐ maine.
Il ajoute que des ambulan‐ ciers ont dû attendre jusqu'à huit heures la semaine der‐ nière pour la décharge de pa‐ tients à l'Hôpital Memorial de Cambridge.
C'est comme un arbre qui tombe lentement dans la fo‐ rêt. Éventuellement, il va cas‐ ser, lance-t-il.
Plus tôt cette année, la ré‐ gion de Waterloo a approuvé l'ajout de trois ambulances et d'une équipe d'urgence, qui doivent être déployées ce mois-ci. Huit ambulances doivent être ajoutées en 2023 et dix, en 2024.
James Topham, chef ad‐ joint du service ambulancier de Waterloo, explique que l'objectif est d'aider à faire face à l'augmentation de la population et à la hausse du volume d'appels.
Problèmes de recrute‐ ment?
M. Bryant affirme que la région doit aussi accentuer ses efforts de recrutement. À quoi bon avoir plus d'ambu‐ lances sans personnel? de‐ mande-t-il. Selon lui, il faudrait 60 à 70 ambulanciers de plus pour bien desservir la région.
Il affirme que Waterloo a perdu autant d'ambulanciers au cours de la dernière année que le nombre de recrues em‐ bauchées.
En raison du volume d'ap‐ pels, du stress, de l'épuise‐ ment et des blessures, ce n'est plus une profession qui attire les gens, selon lui.
De son côté, le Collège Co‐ nestoga affirme que son pro‐ gramme de formation des ambulanciers est complet cet automne. L'établissement dit continuer par ailleurs à rece‐ voir des demandes d'inscrip‐ tion.
D'après des renseigne‐ ments fournis par Aastha Shetty de CBC News