Les conservateurs prennent de l’ampleur en Mauricie et au Centre-duQuébec alors que les libéraux perdent des plumes
Le chef du Parti conserva‐ teur, Éric Duhaime, misait sur la Mauricie et le Centre-du-Québec pour ef‐ fectuer une percée à l'As‐ semblée nationale du Qué‐ bec. Presque tous candi‐ dats de la région ont réussi à se hausser à la deuxième place, derrière la Coalition avenir Québec (CAQ), sans toutefois réussir à se faire élire.
Il s’agit d’une grande re‐ montée pour cette formation politique comparativement aux élections de 2018, mais d’une hausse insuffisante pour remporter un siège.
En Mauricie, trois des quatre candidats de la région ont terminé deuxièmes dans leur circonscription : Steve Massicotte (Champlain), Pierre-David Tremblay (Lavio‐ lette–Saint-Maurice) et Serge Noël (Maskinongé). À Trois-Ri‐ vières, la conservatrice Karine Pépin a fini en quatrième place.
Au Centre-du-Québec, tous les candidats conserva‐ teurs ont pris la deuxième place : Mario Lyonnais (Bécan‐ cour), Tarek Henoud (Artha‐ baska), Myriam Cour‐ noyer (Drummond-BoisFrancs) et Luce Daneau (John‐ son).
Le chef du Parti conserva‐ teur du Québec, Éric Du‐ haime, n'a pas réussi à se faire élire.
Les libéraux glissent au 5e rang en Mauricie et au Centre-du-Québec
Il y a quatre ans, ce sont les candidats libéraux qui avaient obtenu la deuxième place derrière les caquistes dans cinq des huit circonscrip‐ tions de la région.
Cette fois, au moment où le parti réussit à former l'op‐ position officielle, les libéraux se retrouvent en cinquième place partout sur le territoire.
Québec solidaire (QS) a réussi à grimper au 2e rang dans Trois-Rivières avec son candidat Steven Roy Cullen.
Alors que le parti avait fini deuxième dans trois autres circonscriptions du Centredu-Québec en 2018. Le parti a, cette fois, terminé 4e dans toutes les autres circonscrip‐ tions de la région.
Le Parti québécois (PQ) est quant à lui troisième dans toutes les circonscriptions de la Mauricie et du Centre-duQuébec.