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Le dernier conseil municipal de Jim Watson avant le jour du scrutin

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Après avoir régné à titre de premier citoyen de la Ville d’Ottawa, Jim Watson vivra un moment important mercredi. Il pilotera le tout dernier conseil municipal avant la soirée électorale du 24 octobre. Correctif :

Une version précédente de ce texte indiquait à tort qu'il s'agissait du dernier conseil municipal de Jim Watson. Or, il s'agit plutôt du dernier conseil avant la soirée électo‐ rale du 24 octobre. Jim Wat‐ son dirigera également la ren‐ contre du 9 novembre à la‐ quelle participer­ont les élus actuels.

Le principal intéressé a an‐ noncé en décembre dernier qu’il n’allait pas se représente­r aux élections municipale­s. De‐ puis, il prépare tranquille­ment sa sortie.

Il a tenu, mardi, un encan silencieux pour se débarras‐ ser de tous les cadeaux et souvenirs accumulés dans son bureau au fil des années, comme des chandails de ho‐ ckey. Il a ainsi pu remettre en‐ viron 4000 $ à la Banque d'ali‐ mentation d'Ottawa.

J’avais beaucoup de ca‐ deaux. Ce sont de bons sou‐ venirs, mais je pense que c’était une belle occasion pour moi de les offrir à la popula‐ tion et de remettre de l’argent à une bonne cause, a-t-il confié en entrevue au Télé‐ journal d’Ottawa-Gatineau en début de semaine.

L'héritage de Jim Wat‐ son

Jim Watson a d’abord été maire d’Ottawa de 1997 à 2000 avant de faire le saut en politique provincial­e de 2003 à 2010. Il a effectué un retour à la mairie de la capi‐ tale nationale en 2010 avant d’être réélu en 2014 et en 2018.

Quelles sont ses plus grandes fiertés? Le train léger. Je sais qu’il y a eu beaucoup de problèmes, mais j’en de‐ meure très fier. Il y a aussi le centre d’innovation [et] la nouvelle galerie d’art.

Son dernier mandat a tou‐ tefois été marqué par de vives tensions au conseil municipal. Des conseiller­s municipaux ont dénoncé la création d'un « Watson club », soit un groupe composé d'alliés du maire face aux « outsiders ».

L'année d'une élection est toujours différente. Des politi‐ ciens ont besoin de faire les manchettes pour attaquer une autre personne. C'est normal. C'est important pour un maire de trouver une moi‐ tié de membres du conseil pour appuyer ses motions. C'est la démocratie, a-t-il ré‐ pondu en entrevue avec l'ani‐ mateur Mathieu Nadon.

Au cours des dernières an‐ nées, il y a également eu la pandémie de COVID-19, le convoi des camionneur­s qui a paralysé le centre-ville pen‐ dant trois semaines l'hiver dernier ainsi que du 21 mai.

Jim Watson est d'ailleurs loin d'être le seul représen‐ tant du conseil municipal d'Ottawa à ne pas se repré‐ senter. Près de la moitié des conseiller­s ont choisi de ne pas briguer un nouveau man‐ dat. En tout, 14 candidats ont posé leur candidatur­e afin de le remplacer à la mairie. Trois d'entre eux sortent du lot, soit Catherine McKenney, Bob Chiarelli et Mark Sutcliffe.

Le maire sortant ne cache pas qu'il aurait souhaité de voir davantage de franco‐ phones se porter candidats aux élections municipale­s pour combler les départs des

le derecho conseiller­s sortants Mathieu Fleury et Jean Cloutier.

Je pense que c'est impor‐ tant que le prochain maire parle français et qu'il connaisse bien les défis de la communauté.

Après avoir consacré tant de temps et d'années à la po‐ litique, Jim Watson disposera maintenant de beaucoup de temps libre devant lui. Com‐ ment va-t-il meubler son agenda? Du bénévolat, peutêtre un voyage pour une se‐ maine, ou quelques semaines. Je vais trouver quelque chose pour aider la communauté. C'est mon but.

Plus de détails à venir.

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