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La tatoueuse de Randy Orton gagne sa bataille contre Take-Two et son jeu WWE 2K

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Les tatouages de la vedette de la lutte Randy Orton n’auraient pas dû être re‐ produits dans la série de jeux vidéo de combats WWE 2K de Take-Two Inter‐ active sans l’autorisati­on de l’artiste tatoueuse, se‐ lon ce qu’a tranché un jury américain.

Catherine Alexander, qui signe les tatouages de Randy

Orton, n’avait pas donné son aval pour que l’éditeur du jeu de lutte reproduise cinq de ses dessins.

Ses crânes, ses signes tri‐ baux, son verset biblique, sa colombe et sa rose figurent sur le corps du lutteur ve‐ dette à 14 reprises à l’écran.

L’artiste tatoueuse avait été contactée par l’éditeur du jeu seulement pour utiliser l’un de ses dessins sur ses produits, contre 450 dollars américains (610 dollars cana‐ diens), ce qu’elle avait refusé.

Un jury américain lui a donné raison, condamnant Take-Two Interactiv­e à lui ver‐ ser une compensati­on de 3750 dollars américains (5090 dollars canadiens) en dom‐ mages et intérêts.

D’après les documents ju‐ diciaires, l’art de Catherine Alexander était facilement re‐ connaissab­le par les fans [de Randy Orton] et le public.

Take-Two Interactiv­e plai‐ dait pour sa part un usage équitable des oeuvres, ce qui lui permettait – selon sa croyance – de les recréer sur le corps du lutteur dans le jeu vidéo. Mais l’entreprise a été déboutée en cour : le juge a affirmé que l’authentici­té du personnage était importante, et que sans ses réels ta‐ touages, il aurait été rejeté, notamment par les fans de la World Wrestling Entertain‐ ment (WWE).

Pas un cas unique

Catherine Alexander n’est pas la seule tatoueuse qui a dû se rendre en cour pour faire valoir ses droits comme artiste du tatouage auprès de l’entreprise vidéoludiq­ue Take-Two Interactiv­e.

En 2016, la série de jeux de sport NBA 2K, toujours de Take-Two Interactiv­e, avait re‐ pris les tatouages de la ve‐ dette de basketball LeBron James sans l’aval de ses ar‐ tistes, qui ont porté plainte.

J'ai toujours pensé que j'avais le droit d'accorder une licence pour ce à quoi je res‐ semble à d'autres personnes pour divers produits dérivés, des apparition­s à la télévision et d'autres types de travaux créatifs, comme les jeux vi‐ déo, avait déclaré le basket‐ teur à l’époque.

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