Fort-Coulonge et Mansfield-etPontefract veulent être reconnues comme villagesrelais
Cette certification, oc‐ troyée par le ministère des Transports du Québec, per‐ met aux voyageurs de re‐ pérer plus facilement les endroits où faire une pause.
À l’heure actuelle, on compte une quarantaine de villages-relais éparpillés aux quatre coins de la province dans les secteurs plus éloi‐ gnés. Ce réseau vient complé‐ ter celui des haltes routières situées en bordure des auto‐ routes. Seules les municipali‐ tés de moins de 10 000 habi‐ tants situées à plus de 40 kilo‐ mètres d’une municipalité ayant une population de plus de 20 000 citoyens sont ad‐ missibles.
Ce qui est important làdedans, c’est que les gens vont connaître le Pontiac.
Christine Francoeur, mai‐ resse de Fort-Coulonge
Les municipalités retenues s’engagent à offrir les services de base, tels la restauration, la distribution d’essence et un marché d’alimentation. Un ac‐ cès 24 heures sur 24 à du sta‐ tionnement, à un téléphone ainsi qu’à des installations sa‐ nitaires est également requis.
L’emplacement d’un vil‐ lage-relais est indiqué sur le réseau routier grâce à un pan‐ neau qui signale aux automo‐ bilistes les services offerts. Cette initiative, inspirée des villages étapes en France, a pour but d’accroître la sécuri‐ té des usagers de la route.
Pour les mairesses Chris‐ tine Francoeur et Sandra Arm‐ strong, cette visibilité pourrait également donner un nou‐ veau souffle à leurs municipa‐ lités.
On est prêts pour les tou‐ ristes et nos commerçants sont prêts. Le village-relais, ce serait l’aide ultime.
Sandra Armstrong, mai‐ resse de Mansfield-et-Ponte‐ fract
Cette volonté de faire connaître le Pontiac,
Guillaume Lavoie-Harvey, le coordonnateur des loisirs des deux municipalités, la constate sur le terrain.
Je pense qu’il y a vraiment un désir de prendre sa place. Ça commence à être facile de mobiliser les gens.
Guillaume Lavoie-Harvey, coordonnateur des loisirs de Fort-Coulonge et de Mans‐ field-et-Pontefract
Le dossier de candidature de Fort-Coulonge et de Mans‐ field-et-Pontefract a été dépo‐ sé au ministère des Trans‐ ports du Québec. Une ré‐ ponse est attendue en oc‐ tobre.