Des visiteurs américains sont de retour à Windsor depuis la fin des restrictions
Depuis que les consignes sanitaires applicables aux voyageurs ne sont plus en vigueur au Canada, les visi‐ teurs américains re‐ viennent de plus en plus à Windsor.
Le PDG du tourisme de Windsor-Essex-île Pelée, Gor‐ don Orr constate un nombre grandissant de visiteurs, mais toujours pas autant qu'avant la pandémie. Il croit néan‐ moins que la situation s'amé‐ liore.
Vous pouvez parler aux responsables des restaurants. Certains d'entre eux voient les réservations augmenter de 10 à 15 %
Gordon Orr, PDG du tou‐ risme de Windsor-Essex-île Pelée
Gordon Orr prévoit une saison estivale plus forte en 2023, mais qu'il faudra néan‐ moins faire preuve de pa‐ tience.
Tous les experts disent que nous n'atteindrons pas les niveaux prépandémiques avant 2025, explique M. Orr.
M. Orr est confiant. Il af‐ firme que l'industrie du tou‐ risme et de l'hôtellerie est, en mesure d’adapter les modèles d'affaires, afin de continuer à bien desservir la clientèle.
Les commerçants et le casino accueillent les visi‐ teurs à bras ouverts
Filip Rocca, copropriétaire du restaurant Mezzo et pré‐ sident de l'Erie Street BIA es‐ time que sa clientèle améri‐ caine a augmenté de 10 à 15 %.
L'afflux de la clientèle amé‐ ricaine ici est excellent pour les affaires, explique-t-il.
Pour les propriétaires du restaurant El Mayor, la clien‐ tèle américaine représente environ 40 % de leur achalan‐ dage. Ils affirment en outre que le retour des clients amé‐ ricains pendant les fins de se‐ maine est un bon signe de re‐ tour progressif à la normale.
Le Casino Caesars de Windsor, quant à lui, enre‐ gistre également un nombre croissant de touristes et visi‐ teurs américains depuis la fin des restrictions.
Nous revoyons toutes ces familles. Nous les voyons choisir notre restaurant pour avoir cet endroit où se réunir, et c'est le meilleur sentiment du monde de voir cela à nou‐ veau , se réjouit la gérante, Faith Abbas.
Selon Susanne Tomkins, directrice des relations pu‐ bliques et des communica‐ tions du Casino Caesars, la pa‐ tience s'impose, même si .
Après deux ans et demi, nous nous attendons à ce qu'il faille un certain temps pour que de nombreux tou‐ ristes américains reviennent dans notre ville
Susanne Tomkins, direc‐ trice des relations publiques et des communications
Le retour des touristes américains
Carolyn Brown, directrice du tunnel Detroit-Windsor a constaté une augmentation entre les deux villes fronta‐ lières.
Le côté américain du tun‐ nel fait état d'une augmenta‐ tion de 74 % des véhicules cir‐ culant de Détroit à Windsor par rapport à la même pé‐ riode l'an dernier. Il s'agit néanmoins d'une baisse de 15 % par rapport aux niveaux d'avant la pandémie.
Marion Joppe, Professeur à la retraite de l'École d'hôtelle‐ rie, alimentation et tourisme à l'Université de Guelph a égale‐ ment constaté à Toronto, que les restaurants sont plus achalandés depuis la fin des restrictions sanitaires.
Les restaurants sont pleins, les gens sont revenus, ils veulent profiter de la vie de nouveau, dit-elle.
Selon elle, passer une fin de semaine de l'autre côté de la frontière, américaine ou ca‐ nadienne, n'est plus un pro‐ blème.
Sortir n’est plus considéré comme un luxe, mais comme une partie de notre vie quoti‐ dienne
Marion Joppe, Professeur à la retraite de l'École d'hôtelle‐ rie, alimentation et tourisme à
l'Université de Guelph
Attirer les visiteurs du Michigan et de New York
Le festival de Stratford a récemment dépensé environ 50 000 dollars pour une cam‐ pagne de marketing à Detroit et Ann Arbor, au Michigan et Buffalo, dans l'état de New York, dans le but de faire reve‐ nir les amateurs de théâtre.
Des publicités ont été pu‐ bliées dans les journaux lo‐ caux pour rappeler aux visi‐ teurs des deux côtés de la frontière que les restrictions sanitaires ne sont plus en vi‐ gueur.
Nous avions entendu dire que l'application ArriveCAN était perçue comme un obs‐ tacle au passage de la fron‐ tière , rappelle Michael
Adams, directeur du marke‐ ting et du développement du public du festival de Stratford.
Dire à ces gens que cette pièce du puzzle était mainte‐ nant enlevée et que le proces‐ sus était plus simple était un message très important pour nous.
Michael Adams, directeur du marketing et du dévelop‐ pement du public du festival de Stratford
Avec les informations de CBC et de Gabriel Nikundana