Fin de l’état d’urgence dans une Première Nation qui manquait d’infirmières
Le Conseil Mushkegowuk a levé l’état d’urgence dans la Première Nation de Ka‐ shechewan, dans la région de la baie James. Il avait été instauré en août en raison d’un manque criant d’infirmières; elles étaient seulement trois pour 1900 habitants.
Le conseil représente huit
Premières Nations du Nord de l’Ontario, dont sept isolées dans l’extrême Nord.
La grande cheffe du conseil, Alison Linklater, confirme que davantage d’in‐ firmières ont pu être en‐ voyées dans la communauté afin d'aider les travailleurs de la santé sur place.
Elle a elle-même été infir‐ mière et défend le besoin d'avoir plus de services de santé à Kashechewan. Elle af‐ firme que les infirmières dans la communauté doivent être très polyvalentes.
Elles sont les yeux et les oreilles du docteur. Elles doivent faire beaucoup de formations, explique-t-elle.
Alison Linklater indique qu’elle et ses collègues ont rencontré des représentants provinciaux et fédéraux afin de discuter des problèmes systémiques en matière de santé dans les Premières Na‐ tions isolées.
Selon elle, une table de dis‐ cussion trilatérale a été mise en place afin de trouver des solutions.
Le ministère de la Santé comprend les enjeux uniques en matière de soin de santé dans le Nord, incluant les Pre‐ mières Nations, et nous conti‐ nuons à nous assurer que ces secteurs ontariens ont les res‐ sources en santé dont ils ont besoin, précise Bill Campbell, un porte-parole du ministère, dans un courriel envoyé à CBC.
Également par courriel, Services aux Autochtones Ca‐ nada précise tout le monde s'active et collabore avec la di‐ rection des Premières Nations pour trouver des solutions tangibles pour régler la crise des soins de santé dans le Grand Nord ontarien.
Cela inclut une stratégie de recrutement nationale avec des campagnes de publicité pour augmenter le nombre d'infirmiers qualifiés dans les communautés reculées et iso‐ lées, peut-on lire dans le mes‐ sage.
Avec des informations de Angela Gemmill de CBC