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Marcher, la bonne option pour garder la forme

- Vincent Pichard

L’hiver approche, les jours raccourcis­sent, les tempé‐ ratures chutent. Tout ce qu’il faut pour nous inciter à rester au chaud chez nous et ne plus pointer le bout du nez dehors. Malgré la forte envie d’hiberner, il est possible de continuer à pratiquer une activité phy‐ sique. C’est même recom‐ mandé.

Première clé du succès, changer sa perception de l’ef‐ fort. Celles et ceux qui le voient comme une corvée, qui lui associent un aspect né‐ gatif sont assurés de rapide‐ ment se décourager.

L’activité physique, c’est es‐ sentiel. C’est une habitude que tout le monde doit déve‐ lopper. On est des êtres vi‐ vants qui ont besoin de mou‐ vements, déclare le Dr Patrick Bernier, médecin de famille à Québec.

Faire ce qu'on aime

Si au début, cela apparaît fastidieux, garder en tête tous les bienfaits qu’on en tirera peut aider.

C’est bon pour le coeur, les poumons, la pression arté‐ rielle, le contrôle du sucre dans notre sang, le bien-être du cerveau, la santé mentale. L’activité physique nous per‐ met d’être plus résistant au stress, de mieux dormir la nuit, liste le médecin.

Pas question pour autant de faire n’importe quoi. Le

Dr Bernier conseille à ses pa‐ tients de trouver leur recette. Golf, natation, vélo… ce qui prime, c’est de s’écouter.

Si on prend quelque chose qui ne nous plaît pas parce que c’est la mode, parce qu’on pense qu’il faut absolument faire ça, on va avoir plus de taux d’échec, garantit-il.

Tout est aussi question de dosage. Le praticien met en garde contre les objectifs trop ambitieux à court terme.

Il faut être patient, pro‐ gressif.

Dr Patrick Bernier, méde‐ cin de famille à Québec

Pour lui, ce qui compte, c’est de faire un peu de tout et de mettre ça à notre agen‐ da pour faire de l’exercice tous les jours idéalement ou sinon, plusieurs fois par semaine.

Marcher aux coins du Québec quatre

Conséquenc­e positive de la pandémie, elle a donné des envies, voire des besoins de sortie et de se dépenser au plus grand nombre.

Le ski de fond a connu une croissance énorme. La marche également, fait remar‐ quer Pierre Lavoie, sportif convaincu et à l’origine de La Grande marche.

Ce rendez-vous annuel a débuté vendredi et prendra fin dimanche. Partout au Québec, 100 rassemblem­ents gratuits et ouverts à tous sont proposés dans le but de promouvoir de saines habi‐ tudes de vie.

Les participan­ts ont le choix entre différents par‐ cours de 5 km chacun. Les or‐ ganisateur­s espèrent attirer 135 000 personnes, c'est-àdire autant que l’année der‐ nière.

Comme le souligne le Dr Bernier, la marche est une bonne option pour celles et ceux qui veulent se mettre en mouvement, quels que soient leur niveau et leurs objectifs.

C’est une activité acces‐ sible à tout le monde et peu coûteuse. Elle ne demande pas beaucoup de temps pour se préparer, on peut la faire partout.

Difficile après ça de ne pas rester actif tout au long de son existence.

Avoir une espérance de vie de 83 ans comme c’est le cas au Québec, c’est intéressan­t. Mais avoir une qualité de vie très basse, ça l’est moins. Le défi, c’est de retarder notre entrée dans le système de santé le plus tard possible. Et ça, on y arrive par nos habi‐ tudes de vie, rappelle Pierre Lavoie.

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