Radio-Canada Info

Deux enfants tués à Laval : le suspect serait le père

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L'homme arrêté en lien avec l'assassinat lundi de deux enfants dans le quar‐ tier de Sainte-Dorothée, à Laval, serait le père, selon les informatio­ns de RadioCanad­a. Il a été hospitalis­é, mais se trouve dans un état stable mardi matin, a annoncé la police locale.

Le drame s'est produit un peu avant 18 h dans une rési‐ dence de la rue Lauzon. Les morts du garçon de 11 ans et de la fille de 13 ans ont été constatées à l'hôpital.

L'homme de 46 ans a été arrêté sur place. Le suspect devrait comparaîtr­e au cou‐ rant de la journée au palais de justice de Laval, a déclaré aux médias Erika Landry, porteparol­e du service de police de Laval.

La police a refusé de dévoi‐ ler l'identité ou le lien de pa‐ renté du suspect, mais selon nos sources, il s'agit du père des enfants.

Mardi matin, les policiers étaient toujours sur place. Un tronçon de la rue Lauzon est encore fermé à la circulatio­n.

Un voisinage ébranlé

Selon des voisins, la famille venait de s'installer dans le quartier. Une famille discrète, disent-ils.

Des voisins, encore ébran‐ lés mardi matin, ont raconté avoir vu des membres de la famille sortir dans la rue, crier et pleurer. J'ai vu la police sor‐ tir une arme, et administre­r des premiers secours (à un homme), mais le gars ne bou‐ geait pas, a raconté un voisin.

Ça se fait derrière les portes fermées, alors on ne peut pas imaginer. La seule chose que je me suis dite c'est "pauvre lui". Il aurait dû utili‐ ser les ressources disponible­s en santé mentale, a affirmé une autre voisine.

Avec des informatio­ns de Marie Isabelle Rochon

Ressources

Les gens qui ont besoin d'aide doivent composer le 91-1 ou s'adresser aux orga‐ nismes suivants :

Parlons Suicide Canada 1 833 456-4566 (téléphone), message texte de 16 h à mi‐ nuit HE : 45645 Suicide.ca Jeu‐ nesse, J'écoute 1 800 668-6868 Au Québec : le 1 866 APPELLE (1 866 277-3553), message texte : 1 855 957-5353 L'Asso‐ ciation canadienne pour la prévention du suicide

taines estimation­s dépassent les 30 milliards de dollars.

Il est vrai que ces fonds ont permis de nettoyer de nombreux puits. [Mais] c’est une goutte d’eau par rapport au nombre de puits suspen‐ dus et abandonnés, fait égale‐ ment valoir Daryl Bennett.

Suivant les données de l’Agence de réglementa­tion de l’énergie de l’Alberta, le net‐ toyage approuvé représente‐ rait seulement 18 % des puits inactifs et abandonnés.

Nouvel incitatif à venir

Bien que les conditions économique­s aient fait un vi‐ rage à 180 degrés par rapport à l’établissem­ent du pro‐ gramme, Enserva estime que le gouverneme­nt fédéral de‐ vrait continuer à financer le nettoyage et à étendre le pro‐ gramme à l’Ontario.

Initialeme­nt, c’était une mesure à court terme pour répondre aux besoins aux‐ quelles on faisait face en rai‐ son de la pandémie. Mais on a constaté que c’était un outil pour aider le gouverneme­nt fédéral à atteindre son objec‐ tif de réduction d’émissions, explique Nancy Wanye.

Peut-être que l'équation change un peu. Qui donne combien? Quel pourcentag­e vient du fédéral, du provincial, du privé? Mais cette discus‐ sion doit avoir lieu, ajoute-telle.

Du côté de l’Alberta, la nouvelle première ministre, Danielle Smith, souhaite accé‐ lérer le nettoyage.

Lors de sa première confé‐ rence de presse, elle a émis l’idée de mettre en place une réduction de redevance aux entreprise­s qui s'assureront de financer le nettoyage futur de leurs actifs. Les détails n’ont cependant pas encore été dévoilés, d’autant plus que la première ministre n’a pas encore choisi son cabinet.

À voir :

Les puits de pétrole : inac‐ tifs, abandonnés ou orphe‐ lins?

Pour l'instaurati­on d'un indice de durabilité

Le droit à la réparation et l'obsolescen­ce programmée des appareils ne sont pas dé‐ finis par la loi au Canada. Cer‐ taines protection­s existent dans des lois en vigueur au fé‐ déral comme au provincial, mais elles demeurent mécon‐ nues.

Au Québec, la garantie lé‐ gale stipule qu'un objet doit pouvoir être utilisé pour l’usage auquel il est destiné pendant une durée raison‐ nable. Toutefois, celle-ci étant variable d'un appareil à un autre, le consommate­ur peut se retrouver à devoir faire va‐ loir ses droits devant les tribu‐ naux, des démarches qui de‐ mandent beaucoup de moti‐ vation, convient Amélie Côté.

Le manque d'informatio­ns sur la durabilité et la réparabi‐ lité des biens est criant.

Amélie Côté, analyste en réduction à la source chez Équiterre

Privé de ces informatio­ns, le consommate­ur n'est pas en mesure de prendre une déci‐ sion éclairée, fait valoir Équi‐ terre. C'est pourquoi cette or‐ ganisation propose de s'inspi‐ rer de la France en adoptant un indice de durabilité qui se‐ rait obligatoir­ement affiché sur les appareils électroniq­ues et électromén­agers lors de l'achat.

À lire et à écouter :

De piètres notes pour la réparabili­té des appareils d’Apple, de Google et de Mi‐ crosoft 50 ans : Loi de la pro‐ tection du consommate­ur

Équiterre suggère égale‐ ment que les gouverneme­nts fédéral, provincial et munici‐ pal instaurent des méca‐ nismes destinés à réduire les coûts pour les Canadiens au moyen d'un crédit d'impôt ou d'un fonds de réparation. Les ateliers de réparation de‐ vraient aussi être davantage soutenus, selon l'organisa‐ tion.

Faute de financemen­t, le Repair Café de Montréal, qui a amorcé ses activités en 2017, a dû fermer ses portes et changer de local en raison de la pandémie de COVID-19.

L'organisme renaît peu à peu de ses cendres, selon Tanguy Marquer, l'instigateu­r du vo‐ let montréalai­s.

Recruter des bénévoles qualifiés n'est pas chose aisée et le temps qu'il faut y consa‐ crer peut être un frein. Mais la conviviali­té qui règne au Re‐ pair Café encourage M. Mar‐ quer. Pas besoin d'être un ex‐ pert : je n'en suis pas un moimême! lance-t-il. Selon lui, les gens gagneraien­t à se rendre compte du fait que la répara‐ tion peut être à leur portée.

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