Des médecins s’attendent à soigner plus de COVID longues dans les prochains mois
En Alberta, des médecins spécialisés dans le traite‐ ment du syndrome postCOVID-19 craignent que le nombre de leurs patients augmente dans les pro‐ chains mois
Une étude de Statistiques Canada, en partenariat avec l'Agence de santé publique du Canada, indique qu’au moins trois mois après avoir été in‐ fecté par le coronavirus, près de 15 % des Canadiens ont toujours des symptômes comme la fatigue, la toux ou l’essoufflement.
La docteure Jillian Walsh, spécialiste en médecine in‐ terne, soigne des patients de la COVID longue à Calgary. Ce n'est pas un petit problème. Avoir autant de personnes malades montre que c’est bien réel.
Avec la hausse des infec‐ tions, la docteure Neeja Bak‐ shi, à Sherwood Park, croit qu’elle devra soigner cet hiver plus de patients atteints de la COVID de longue durée dans sa clinique spécialisée.
Je m’attends à une aug‐ mentation de patients référés par d’autres médecins en dé‐ cembre et janvier , croit-elle.
Elle ajoute que le syn‐ drome post-COVID-19 est un sérieux problème de santé qui empêche des personnes d’aller, entre autres, travailler. Je passe la moitié de ma jour‐ née à remplir des formulaires pour invalidité, dit-elle.
Selon elle, il n'y aura pas suffisamment de ressources pour traiter les personnes qui souffrent de la COVID longue. Elle rappelle qu'Edmonton n'a que deux cliniques spéciali‐ sées dans le traitement des symptômes persistants de la maladie.
La docteure Grace Lam s'inquiète de son côté. La spé‐ cialiste en pneumologie dans la capitale albertaine traite tous les jours des patients souffrant de symptômes du syndrome post-COVID.
La meilleure façon de se protéger contre COVID longue est de ne pas contrac‐ ter la COVID tout court , ditelle.
Une des façons de se pro‐ téger est d'être vacciné, rap‐ pelle-t-elle. Selon le site Inter‐ net du gouvernement alber‐ tain, 87,4 % des Albertains âgés de 12 ans et plus ont re‐ çu au moins deux doses de vaccin.
Avec des informations de Jennifer Lee