L’Université Laval étudiera les préoccupations liées à la vaccination
Dans les prochains mois, la chaire IRSC en santé pu‐ blique appliquée sur l’an‐ thropologie des enjeux de la vaccination INSPQ-ULa‐ val étudiera les préoccupa‐ tions de la population face à la vaccination.
L’objectif de l’étude est de comprendre quels sont les facteurs individuels, sociaux, culturels ou structurels qui font en sorte qu’une per‐ sonne hésite à se faire vacci‐ ner.
Ce n'est pas un phéno‐ mène nouveau. Ce qu'on sait, par contre, c'est qu'à chaque fois qu'il y a un nouveau vac‐ cin, il y a une augmentation des hésitations et on l'a vu pendant la pandémie. Le vac‐ cin contre la COVID-19 a gran‐ dement bouleversé, a expli‐ qué la professeure au dépar‐ tement d'anthropologie à l'Université Laval, Ève Dubé.
Elle est l'une des cher‐ cheuses qui s'impliqueront dans l'étude. Elle prévoit inter‐ viewer des gens de différentes générations et de différents milieux.
Les informations sur la vaccination circulant sur les réseaux sociaux seront égale‐ ment étudiées. Portée de la recherche
Des stratégies encoura‐ geant la vaccination seront ensuite élaborées à partir des résultats. Ève Dubé est égale‐ ment chercheuse à l'Institut national de santé publique du Québec.
La chaire de l'Université Laval bénéficie d’un finance‐ ment de 1,1 million de dollars sur cinq ans qui provient des Instituts de recherche en san‐ té du Canada (IRSC).
Rappelons qu’avec l'arrivée d'une huitième vague, les au‐ torités sanitaires et les gou‐ vernements ont lancé cette semaine un nouvel appel à la vaccination, principal outil contre la COVID-19. Ils es‐ timent que trop peu de Cana‐ diens sont adéquatement vaccinés.
Selon Santé Canada, 15,9 % des Canadiens ont re‐ çu une dose au cours des six derniers mois.
Avec la collaboration de Louis-Philippe Arsenault